C’est bien, mais en même temps, j’en aurais tellement voulu plus…

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DLC découpé en deux parties, ce qui surprend tout le monde, car retour à Rapture ! Reprenant un passage du jeu principal, l’idée est alléchante, surtout que l'on nous tease le retour de tous les anciens personnages qu’on a tant adorés, en plus de pouvoir découvrir pour la première fois le Rapture mondain post-révolte, ça promet ! Juste dommage que tout aille si vite !

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Voir mes autres critiques de la saga :

BioShock 8/10

--Salles de défis 5/10

BioShock 2 8/10

--Les Épreuves de Protecteur 5/10

--L'Antre de Minerve 8/10

BioShock Infinite 7/10

--Carnage céleste 5/10

--Tombeau sous-marin, Épisode 1 7/10

--Tombeau sous-marin, Épisode 2 8/10

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Putain, c’est des sacrés filous quand même les gars du Marketing. ‘Tu te crois malin à échapper au DLC éclaté avec les combats d’arènes ? Ok, ça te dit de retourner à Rapture ?’ Les enculés sérieux, bien sûr que tout le monde va l’acheter, ce pacte avec le diable, car en plus, ils le découpent en deux parties, comme ça ils sont sûrs avec une idée si alléchante qu’on va raquer deux fois. Mais bon, que voulez-vous, comme tout le monde, on me dit qu’on peut retourner à Rapture, j’y retourne ! Surtout que le jeu possède deux arguments de taille, la possibilité de découvrir le Rapture mondain avant que tout parte en couille, et aussi la présence de Booker et Elizabeth dans cet univers, venant relancer avec un grand plaisir un nouveau mystère dans tout ce merdier de dimensions parallèles que j’avais bien apprécié cependant.

Ici, Booker devient donc un détective mais à Rapture, et sous la demande de Elizabeth qui sera une cliente, le duo devra rechercher une petite sœur, liée d’une manière qu’on ignore à Dewitt. Le scénario reste parfaitement maîtrisé, jusqu’à la révélation finale de très bonne facture, nous laissant sur le cul dans l’attente de la partie deux. Mais rien à battre de tout ça me direz-vous, on est là pour Rapture PUTAIN ! Et bordel, quelle réussite cette reconstitution avec le nouveau moteur du jeu ! Toute la première partie est un pur régal, aucune action, juste une balade contemplative dans le Rapture utopique de Ryan, tout se passe bien, on peut discuter avec les marchands, jouer au casino, jouir devant les innombrables clin d’œil au premier épisode, un putain de régal pour tous les fans des premières heures. Je ne spoile rien pour ceux qui n’ont toujours pas fait le DLC (j’évoquerai juste en guise de mise en bouche, mes retrouvailles orgasmiques avec cette bonne vieille farandole des prix), mais franchement, si tu as fait le premier jeu, ce DLC est limite indispensable, tant il apporte en plus des explications sur les liens entre les deux univers, qui sont un régal à découvrir.

Mais dommage, on sera vite propulsé dans une zone de Rapture en quarantaine totalement isolée pour les besoins du scénario, et fini à jamais la vivante Rapture, pour retourner dans celle qu’on connaît bien, la crasseuse, remplie de plasmides. Et si ça reste toujours aussi sympa de retrouver cette bonne vieille ambiance, j’aurais tellement préféré rester dans la Rapture du début et vivre une aventure parmi les habitants normaux, et pouvoir vivre la révolte directement. Ça ne sera pas le cas malheureusement, et tout ce qui vient après sera comme une extension d’un des deux premiers Bioshock, avec le gameplay remis au goût du jour. Ce n’est pas mauvais comme idée, mais putain, c’était si sexy le début, j’en aurais voulu tellement plus !

Sinon, je ne vais pas bouder mon plaisir, retourner dans Rapture signifie aussi le retour des bonnes idées de conception de jeu vidéo un peu oubliées entre temps avec Bioshock Infinite. On retrouve enfin le choix des armes (plus limité à deux !), on retrouve aussi des niveaux plus ouverts, permettant de plus facilement se perdre, et nous invitant grandement à explorer, ne serait-ce que pour trouver assez de crochets afin d’ouvrir toutes les serrures. On retrouve donc des vibes des anciens jeux, et en jouant en difficulté 1999, on retrouve même cette angoisse via cette progression lente à la limite du survival horror, tant on est limité en ressources, j’ai adoré. On a même une nouvelle arme marrante à utiliser qui fait exploser les ennemis (on dirait du Duke Nukem putain) ainsi que le retour du plasmide de gel, un vrai renouveau. Même les armes reprennent celles des anciens jeux, anciens pistolet, mitraillettes, un excellent taf. Tout ça marche donc du tonnerre et on prend plaisir à défoncer du chromosomes comme au bon vieux temps, mais dieu que c’est court putain. Fait chier, pourquoi avoir fait un DLC, c’est tellement génial, pourquoi ne pas avoir fait durer le plaisir plus longtemps et nous avoir fait une vraie extension ? Car c’est court, terriblement court. Après l’introduction, on doit avoir même pas deux vrais niveaux de jeu, et la fin arrive tellement vite, qu’on a à peine le temps de jouer avec la nouvelle arme par exemple. Surtout que ce combat final est tellement un régal de fan service, on en voulait plus quoi… Et je n’exagère pas, c’est clairement LE défaut de ce DLC finalement, il aspire à tellement plus avec sa réalisation de haut vol pour un DLC, de voir la fin arriver aussi vite est terriblement frustrant, surtout qu’on sait qu’on va perdre toute la progression obtenue dans la partie deux.

Un très bon DLC, tellement alléchant avec sa réalisation soignée et son retour à Rapture génial, que son plus gros défaut est finalement d’être beaucoup trop court, et aurait largement mérité au moins 2/3h de plus pour être satisfaisant. À faire tout de même, une bonne réussite, et qui vient apporter avec la partie deux une excellente association des deux mondes.