30 ans avant The Blackwell legacy, la tante de Rosa, Lauren, est une jeune fille dont les moyens de subsistance restent mystérieux, mais qui assume son rôle de medium qui aide les fantômes perdus à partir pour le grand voyage. Ambiance feutrée de club de jazz new-yorkais, encore un appartement de célibataire (ici envahi de cendriers à moitié plein), un immeuble démoli, les quais de l'Hudson, le tout by night. Contre toute vraisemblance, l'enquête se déroule en une seule soirée, cette fois.
Le charme réside dans l'histoire, que je préfère ne pas déflorer, avec encore une énigme un peu corsée près de la fin. Pas d'ordinateur, cette fois, mais un bon vieux bottin, un téléphone, un polaroïd, un dictaphone et surtout un paquet de cigarettes infini et un briquet. Grosse nouveauté, on peut échanger entre Lauren Blackwell (un hommage évident à Lauren Bacall) et Joey. J'aime bien l'ambiance, notamment ce balcon où Lauren fume cigarette sur cigarette, avec ces cages d'escaliers typiquement NYC. Encore une fois, le jeu est un gros poème d'amour à la grosse pomme, ici dans l'ambiance des 70's (petite allusion à la construction du World Trade Center).
La série prend de l'ampleur, et le statut de la medium est développé, avec le repoussoir qu'est cette mystérieuse vieille femme qui prétend être medium. Le gameplay s'améliore et les artworks aussi.