On a le droit ne pas aimer la série Borderlands mais il est quand même difficile d'affirmer que c'est de la merde. Pour Borderlands 2, il s'agit ni plus ni moins de l'un des meilleurs FPS en coopération de tous les temps. Et oui, rien que ça ! N'ayons pas peur des grands mots et des mouvements de bras zélés pour parler de ce bijou de Gearbox Software qui n'est pas sans défaut, certes. Mais quand on propose un tel contenu, des personnages hauts en couleur, un parti pris graphique osé mais canon de A à Z qui tourne sur toutes les config PC de la Terre, un humour décalé aux petits oignons, une violence gratuite et méchante comme on n'aime plus en montrer aujourd'hui, quand on offre aux joueurs un tel plaisir de jeu seul ou à plusieurs (c'est mieux à plusieurs) sur une durée aussi longue avec des DLC (payants, oui) d'une telle qualité, les défauts minimes et les humeurs de chacun passent à la trappe ! Ce superbe jeu fait partie de ma ludothèque Steam depuis un petit moment j'avoue mais, faute d'amis et de temps, je l'ai laissé un peu moisir... Terminé la semaine dernière en coop avec un collègue, je culpabilise gravement de ne pas avoir découvert ce chef d'oeuvre bordélique auparavant. Borderlands 2, c'est tout un concept. Une sorte de joyeux bordel fait de sang, de flingues, d'explosions atomiques, de robots déjantés, encore de flingues bien lourds, de blagues débiles, d’étalon du cul, de chasseurs pervers et vénaux, de boss géniaux accompagnés de leurs sbires attardés et autres conneries en tout genre. Plus sérieusement, ce mix entre FPS, RPG et Hack'n Slash est un régal. Je ne ferai pas de critique point par point des aspects positifs, très nombreux, et des aspects négatifs, minimes, car cela a été fait des centaines de milliers de fois par les joueurs de la planète entière ! Mais sachez, amis lecteurs, que si vous ne vous êtes jamais plongés dans ce qu'on pourrait appeler sans emphase un chaos intellectuel, faites-le dès maintenant sur Borderlands 2 ! Je terminerai sur cette citation de Sir Hammerlock qui révèle toute la "subtilité" de l'humour de B2: "Pardonnez-moi, mais quand Clap Trap s'exprime mes neurones se suicident un à un".