Dans The Pre-Sequel, on retrouve l'efficacité de la formule Borderlands 2, à base de loot, d'humour et de folie. Il est aisé d'y passer des heures en arpentant ce nouveau terrain de jeu extra-pandorien saupoudré de gravité basse.
Et au premier abord, cela semble bien parti : l'environnement tranche avec ce que les Borderlands précédents nous offraient, grâce au terrains moins vides et tout en reliefs et à un espace bien retranscrit par le sound-design. Notons également un personnage principal non-muet, la nouvelle mécanique sympathique de recyclage et une gravité jouissive à exploiter.
Cependant, en lui-même, ce troisième jeu principal de la série manque d'intérêt. Citons notamment le gameplay quasiment inchangé aux ajouts qui apportent parfois plus de frustration que de fun (notamment au niveau de la verticalité des environnements, difficile à gérer). On peut également trouver le jeu plus poussif que Borderlands 2, la faute à des zones exagérément accidentées, un humour qui marche beaucoup moins bien, des personnages moins attachants et des ennemis trop insistants à certains moments.
Dans les doléances mineures, citons des points de fast-travel qui manquent, un Hub aussi chiche que labyrinthique, des classes qui manquent d'originalité (sauf Claptrap) et un petit je-ne-sais-quoi qui rendrait l'univers au moins aussi engageant que ceux des précédents jeux.
The Pre-Sequel n'est pas un mauvais jeu, et ce n'est même pas un mauvais Borderlands. Cela dit, il se révèle dispensable et incapable d'exister seul. Il aurait parfaitement fonctionné s'il avait été raccourci en une extension de Borderlands 2 (Cela aurait évité ses remplissages). En tant que jeu seul à prix complet, son intérêt est plus discutable.