Breathedge, c'est un peu Subnautica mais dans l'espace. Sans les poissons. Sans les léviathans. Globalement sans nous faire peur. Avec beaucoup d'humour potache. Et avec un poulet immortel. Bon ok ce n'est pas vraiment comme Subnautica.
Breathedge donc, c'est un jeu de survie dans l'espace, où nous sommes le seul rescapé du crash d'un immense vaisseau spatial, et où nous allons devoir nous aventurer dans la zone du crash pour explorer chaque bout d'épave afin d'y récupérer des ressources et des schématiques pour du craft (grâce aux ressources sous-mentionnées si vous avez bien suivi). On pourra donc fabriquer principalement de nouveaux outils, du meilleur matériel (une meilleure combinaison, de meilleures réserves d'oxygène pour tenir plus longtemps dans l'espace et pouvoir explorer plus loin), ainsi que des objets permettant d'accomplir des objectifs précis (ou pas, comme on s'en aperçoit assez rapidement lorsqu'on nous demande de construire "un truc inutile imposé par les développeurs").
Toute notre progression est ponctuée de blagues potaches et parfois douteuses, qui ne fonctionnent pas toujours, mais qui ont au moins le mérite de se démarquer de la majorité des autres productions du genre qui sont toutes très sérieuses et sombres. L'IA de notre combinaison se fait un plaisir de commenter chacune de nos actions, en mettant souvent en avant le ridicule et l'absurde de ce qui se passe (où de ce que l'IA elle-même nous a demandé de faire).
Cette partie exploration / ramassage de ressources / craft représente le gros du jeu, où on prend beaucoup de plaisir à fouiller chaque recoin de chaque bout d'épave, derrière chaque rocher, en espérant trouver un nouveau schéma (pour fabriquer du nouveau matériel), un morceau d'alkali (pour fabriquer entre autres des piles) ou d'aluminium, ou un objet à collectionner (pour ceux qui cherchent les 100% succès Steam (pour ceux que ça intéresse, le jeu permet de trouver une belle collection de slips plus ou moins propres et de les exposer joyeusement dans la base que nous nous construirons)).
Mais le dernier quart est complètement différent (et moins intéressant). Durant l'avant dernier chapitre du jeu, on abandonne complètement le coté exploration de l'espace, et on se contente de parcourir une poignée de vaisseaux pour trouver les composants nécessaires à remettre en état notre propre vaisseau. Je traduis : on passe plusieurs heures à courir dans des couloirs de vaisseaux spaciaux à la recherche de ressources "rares" (qui ne servent qu'à construire un seul object, et dont on ne trouve pas plus de dix occurrences) ainsi que de la cabine de pilotage, où on devra scanner un bidule qu'il faudra ensuite construire.
Et le dernier chapitre, beaucoup plus court, est lui davantage orienté action, où il faudra faire face à quelques lots de tourelles de sécurité et d'autres possesseurs de fusils lasers.
Globalement un bon jeu, avec une exploration plus qu'agréable, même si l'humour décalé peut dérouter, et le dernier quart du jeu est un poil décevant.
Temps de jeu : 33h