Court jeu d'un micro-studio polonais, Bulb Boy m'a tenu un peu moins de 2 heures. Le pitch : un garçon-ampoule vit avec son grand-père-lampe et son chien-mouche quand un soir les monstres débarquent et enlèvent son grand-père. Voilà.
Si le contexte barré aurait dû me séduire et le graphisme s'est révélé prometteur, j'ai vite constaté que le jeu n'allait pas dans la direction que j'aurai souhaité. En effet, le jeu évoluant dans une teinte verdâtre quasi omniprésente met l'accent sur tout ce qui peut être organique. Pipi, caca, prout, le jeu n'hésite pas à défoncer la porte du mauvais goût et à repartir avec les meubles. Les monstres sont des amoncèlements de chairs, de fluides ou d'excréments. Vous voilà prévenu.
Le jeu en soi est plutôt correct, sans être renversant. Les tableaux s'enchaînent rapidement sans réelle difficulté. Le fait que Bulb Boy évolue régulièrement sans son corps apporte quelques changements de gameplay plutôt bienvenue et la courte durée de vie évite la lassitude.
Bulb Boy est en soi une petite pastille âcre qui ravira les adeptes du mauvais goût particulièrement appuyé. Perso, si j'ai trouvé que le jeu n'était pas inintéressant, j'aurai préféré un peu plus d'horreur et un peu moins de scato/organique.
Une suite, Bulb Boy : Jar of Despair est en préparation. Pas sûr que je me laisserai tenter.