Call of Duty 3: en marche vers Paris est daté, cela ne fait aucun doute. C'est même un FPS assez moyen et déjà vu dans le sens où la Seconde Guerre mondiale a été vue et revue en termes de jeu vidéo. Pourtant, il existe chez ce jeu quelques qualités et éveille surtout en moi une forme de nostalgie.
En effet, le retour dans ce conflit est pour moi toujours plus intéressant que tous ce que les CoD proposent à l'heure actuelle. Ce n'est pas un rejet (bien que finalement, hormis en changeant un tout petit peu le script, Activision et Treyarch ne se foulent plus désormais), mais j'y trouve en tout cas tout simplement plus d'intérêt.
Et c'est grâce à cela que j'accroche assez bien. Alors oui, c'est daté et c'est même rempli de bugs. C'est d'ailleurs un jeu énormément scripté (normal avec cette franchise, on n'achète pas un CoD pour sa liberté d'action).
Le scénario est ultra basique à savoir qu'on défouraille de l'Allemand pendant la campagne de Normandie et jusqu'à la libération de Paris. L'aspect intéressant est de ne pas seulement se concentrer sur l'avancée américaines, mais bien aussi des Canadiens, Britanniques en collaboration avec la Résistance et... les Polonais.
Il faut aussi reconnaître un excellent travail produit pour l'ambiance et le son. La difficulté du jeu n'est pas trop élevée et le jeu a tendance à monter en puissance avec les deux ou trois dernières missions finales. C'est aussi relativement varié puisqu'on a l'occasion de se retrouver aux commandes d'une jeep ou d'un tank ou de jouer le rôle de radio pour bombarder les Allemands.
Après quelques petites heures de jeu, on le trouve tout simplement sympathique, on passe un bon moment, mais il est clair et net qu'il ne marquera pas les esprits.