La Vendetta continue ...

Chez Infinity Ward on est super cool, à chaque nouveau jeu on organise une tournée des collèges Texans, on pose des questions aux futurs électeurs républicains, et à la fin on obtient le scénario de notre prochain jeu. Un jeu qui ne connait pas l'ONU, ni l'OTAN, ni le truc entre la Russie et les USA et où les guerres se financent avec l'argent des cotisations sociales des gentils citoyens génocidés.
Cette suite à la saga Modern Warfare essaye (j'ai bien dit essaye) d'entretenir un lien scénaristique avec son grand frère, le tout en ajoutant des séquences dans lesquelles 14 Black Hawks sont à vos fesses et ou une tête nucléaire peut exploser au dessus de Washington sans érafler un seul bâtiment, et je ne vous parle pas de la fin: « Salut j'ai vu toutes les guerres du Pacifique à l'Irak et maintenant je ne veux plus voir un seul Ricain mourir alors ... je tue des Américains : CQFD ».
Le gameplay n'a pas changé: Pan-Pan, je rechaaaarge, je cours, ah merde un script, trop cool un missile Predator et tout cela sur du Hans Zimmer s'il vous plait. D'un coté c'est bien si vous avez des grilles de Sudoku en retard (manque de bol j'ai horreur de ca).
Et quid du multi ... ah ... euh non pardons ... de l'anti-multi: Dès l'instant où la décision d'arrêter une partie appartient à un seul homme sous prétexte qu'il à fait 25frags sans mourir (donc en campant) c'est que ce multi-joueurs n'a pas d'avenir. De plus la panoplie d'armes, de gadgets et de perks over-cheat vient égayer le multi. Infinity Ward a réussi un exploit, celui d'inciter les joueurs à mal jouer.
Merci à tous les pigeons qui ont donné raison à Activison et à Fred pour m'avoir prêté ton jeu (sale traitre)