Call Of Juarez, création du tout jeune studio polonais Techland, encore loin de nous signer les Dying Light ou bien les Dead Island, nous offre la genèse de ce qui aura été une de leur plus grosses licence jusque en 2013.
Bien loin d'être un concurrent direct à des Gun ou des Red Dead Revolver, ce premier opus aura tenté de se tailler son bout de chemin non sans difficultés, tentant d'offrir une expérience de gunfight dynamique et une exploration semi-open world. Au cœur de l'Ouest sauvage, on y suit deux récits alternés d'un chapitre à l'autre :
d'un côté, le jeune Billy Candle, en plein désarroi d'être accusé du meurtre de sa famille, faible et ne pouvant réellement se battre, devant donc mettre l'accent sur sa discrétion.
de l'autre, le prêtre Ray McCall, ancien gunslinger, et oncle de Billy. Prêt à faire couler le sang au nom de son défunt frère, il lui est difficile de se déplacer mais il est en mesure de se défendre.
Si ces deux phases de gameplay différentes ont leur atouts respectifs, il en reste une impression de lenteur phénomenal dûe aux longues marches dans l'environnement, ainsi qu'aux phases de plate-forme infernales. Et que dire du dirigisme durant le tutoriel, pas loin de nous brandir une pancarte "No Fun Allowed"?
Si les gunfight restent correctes et les graphismes bons, le jeu Call Of Juarez est pourtant loin de convaincre.