Challenge : tuer un vamp' sans le fouet

Troisième Castlevania que je termine, et c'est un avec une petite arrière pensée que je le fais.

Mais avant d'aborder mon grief, je cite déjà ses nombreuses qualités :

• level design bien travaillé


• système de combat bien pensé (combinaison de glyphes)


• musique savante et mémorable (thèmes entraînant, possibilité de mettre certains thèmes cultes)

Le scénario sort est intéressant, la chasse au Comte n'occupant pas la première moitié du jeu. Assez peu de surprise, on sait qui est le méchant, on devine qui sont les éventuels traîtres (l'homme étant aisément corruptible), et sans surprise, on finit par crucifier le prince des ténèbres.

Mon premier grief, c'est la difficulté. On a du mal à se débrouiller contre de nombreux monstres, les points de sauvegarde étant rare, et souvent, il faut faire des allers-retours au village pour se restaurer. Ce n'est qu'en trouvant les bons glyphes, qui correspondent le plus à un style bourrinage efficace et rapide qu'on s'en sort. Ainsi, un bon trois-quart des glyphes dorment dans la sacoche, et ne sont là que pour l'objectif d'une quête 100%.
D'ailleurs, pour accomplir cela, il faudra aussi remplir diverses quêtes, faire du loot intensif pendant quelques minutes par-ci par là ... pas forcément distrayant du coup.
Sans compter les salles bonus, "parcours d'obstacles" et "enchaînement de salles de monstres bourrins" ... une vraie difficulté, qui demanderaient pour les surmonter, beaucoup d'aisance et un max de potion super cher.

Cette difficulté du jeu n'en fais pas un jeu infecte, loin de là, mais suffit à ne pas mettre celui-ci dans les meilleurs jeux de la série.