Castlevania - The new generation (bloodlines / vampire killer) : A l'aube de la première guerre mondiale, Élisabeth Báthory tente de ressusciter Dracula. En déclenchant la guerre, elle espère rassembler assez d'âmes des morts pour y parvenir. John Morris descendant des Belmont et possesseur du fouet Tueur de Vampires, et Eric Lecarde un ami auquel on a prédit un avenir de tueur de vampire, possesseur de la Lance d'Alucard, partent à travers l'Europe pour empêcher Élisabeth Báthory de parvenir à ses fins. Malheureusement, la Mort parvient à faire revenir Dracula.
Très bon opus, le plus ancien auquel j'ai joué jusqu'à présent (1994).
Présent sur une compilation sur Switch, cette version permet d'atténuer la difficulté avec la présence de sauvegardes rapides que l'on peut recharger en cas de besoin. Et heureusement, car si on veut profiter du jeu aujourd'hui pour ses graphismes, ses innovations, son bestiaire et son histoire, c'est une bonne solution. On peut ainsi le finir sans trop d'investissement temporel.
La difficulté est belle et bien présente, pour ma part principalement liée à l'absence de possibilité d'esquives ou de parades des attaques. De même, les objets de soin sont plutôt rares, et bien cachés, les ennemis suffisamment nombreux et déterminés à protéger leur saigneur.
On retrouve des créatures qui ont été reprises dans les Castlevania plus récents, ainsi que certaines armes secondaires à utiliser en consommant des coeurs lootables dans les chandeliers des décors.
La possibilité de jouer avec deux personnages différents est assez cool, car ils ne bougent pas de la même façon : l'un peut se suspendre au plafond avec son fouet, l'autre effectuer une attaque sautée très pratique, notamment sur la fin du jeu.
On se confrontera à de nombreux boss de difficulté assez variable, pour finir sur un combo infernal dans le dernier acte. Les niveaux se traversent assez rapidement, et sont très variés : des jardins, des châteaux plus ou moins en ruine, mais également un niveau dans l'Atlantide avec l'eau qui monte ou qui descend, la tour de Pise qui se oscille, une usine et ses mécanismes, Versailles, un château anglais au prisme déformé (idée incroyable !) et dans lequel on marche au plafond. Les idées de gameplay s'enchaînent de façon assez dingue. On découvre de nouvelles façons de jouer, des monstres qui changent à chaque fois. Le plaisir de découverte est ainsi toujours renouvelé.
Un très bon jeu, avec une jouabilité un peu rigide, mais qui vaut largement le coup et l'investissement.