Avez-vous déjà joué à un jeux cuir & moustache? Un jeu où art érotique masculin et Shoot them UP se mélangent sur fond de culture japonaise traditionnelle? Finalement, avez vous déjà eu un jeu qui faisait l'amour à votre cerveau?
Vous trouverez réponse avec Cho aniki.
Contexte.
Samedi soir. Soirée rétro gaming avec des amis. Chacun y va de sa "merveille" (ici, un jeu "très" original du genre street fighter the movie sur Saturn ou encore Caraïban thunder sur CDi avec Hulk hogan). Il est bien sur inutile de dire que plus la soirée avance et plus l'état d'ébrillétée des participants progresse vers le point de non retour. Comme chaque année donc, il faut prévoir un jeu avec des muscles, et des persos digitalisés. Au cours de mes recherches, je suis tombé complètement par hasard sur cho aniki. Rien que l'image du boss vendait du rêve. Je dis donc banco.
Après plusieurs jeux rétros sur NES et PSone (point blank et time crisis notamment), mes convives et moi même passons par la case "salade roulée" avant de pénétrer dans l'arc en ciel Cho aniki.
Apparition du logo Playstation. L'intro commence. Et déjà, c'est le drame: musique insipide avec 2 mascottes de mauvais goûts qui traversent l'écran pour un montage tout pourri. On dirait presque un powerpoint sous paint. Le problème(?), c'est qu'apparaissent ensuite des hommes japonais bodybuildés, en string qui traversent l'écran, avec toujours en toile de fond, cette musique horrible. Houston, on a un problème, l'assistance est mort de rire bien que choquée par ce qui s'affiche à l'écran. On alterne entre femme en costume traditionnel japonais, petites filles habillées en tenue d'ange avec une auréole en plastique digne d’un mauvais costume d’halloween, et toujours cette exposition de muscles huilés, lubrifiés. L'écran titre apparaît et déjà, l'assistance se fait silencieuse car elle digère encore ce qu'elle vient de voir. Première question: "Comment tu as trouvé ça?". Réponse (innocente) de ma part: "Honnêtement, je ne me souviens plus". J'appuie sur start. Je choisi la femme. Le jeu commence. Nous sommes dans un shoot them up horizontal, en villes parmi les grattes ciel, avec, en guise de vaisseau, un sprite énorme qui se décrit comme suit: un homme musclé, les bras croisés, qui tourne sur lui même chapeauté d'un casque de viking et portant un mini short. Est-il utile de dire que de sa tête sort des rayons qui prennent tout l'écran? Sans doute car qui dit shoot them up, dit forcément chaîne d’ennemis. Ces derniers ne sont d’ailleurs pas très recherchés, des espèces de vaisseaux en forme d’araignée avec des smiley dessus. Dans ce « tutorial » (je ne sais pas comment décrire l’innommable, et encore nous n’étions pas au bout de nos surprises…), nous sommes obligé de mourir car le niveau se répète à l’infini avec toujours les mêmes ennemis.
Dans le niveau suivant, la femme sélectionnée auparavant rentre enfin en scène. Nous sommes toujours en mode shoot them up avec cette fois un sprite plus petit, entouré de 2 anges qui font autant office de boucliers que de « satellites » lançant de gros rayons lors de la furie de la dame. Toile de fond de ce premier niveau ? Je dirai grèce antique de nuit. La musique ? Indescriptible. Les ennemis ? Plus nombreux et aussi plus gros, dont certains avec un design qui dépasse l’entendement. Je vous achève ? Arrivé au premier boss du jeu. Accrochez votre ceinture. Déjà la musique s’arrête et change à l’approche du boss : nous avons droit à la musique digne des meilleurs films du dimanche soir sur M6 avec, rajoutés dessus, des gémissements de femmes. OK… What next ? Le boss apparaît en « glissant » sur l’écran. N’oublions pas, musique et plaintes féminines sont toujours là. Je vous le décris : déjà, il est immense et prend la moitié de l’écran. Il s’agit d’un asiatique, d’une quarantaine d’années, muni d’une calvitie et nue. Enfin pas totalement : en lieu et place de son sexe, se trouve une espèce de pièce métallique imposante munie d’un trou. De ce trou, sort un homme qui rigole de façon féminine (j’irai même jusqu’à dire espiègle) pour souligner l’aspect vraiment dérangeant de cette scène. Nous sommes donc face à un boss vraiment over friendly : nu, qui tournent la tête et affiche une expression d’extase / souffrance lorsque l’on lui tire dessus, des parties intimes métalliques dont sort un buste chauve sensé représenté une verge en érection venant vous attaquer. Cette « verge » donc (j’en reviens pas d’écrire ça), essaie de vous attaquer en « prolongeant » ses membres (bras et tête, un peu comme un gland qui rentrerai en érection alors que la verge l’est déjà). WTF ? Vous n’avez pas compris ? Nous non plus et c’est d’ailleurs sous les éclats de rire que l’écran de game over s’affiche : un black en string à plat ventre face caméra tend la main de façon désespérée en criant en japonais… Victoire par KO.
Pour ceux que cela intéresse, le jeux est à quelques euros sur le PSN. Soyez overgreen et faites vous plaisir !
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