Et je cours, Je me raccroche à la vie

...Je me saoule avec le bruit. (sa lourdeur n'a d'égale que sa redondance). Citation de Daniel Balavoine

Biographie du temps qui passe, Livre I

Quand l'enfance se termine, on arrive inéluctablement tous face à des choix qui modèleront à jamais notre futur. Cette période lourde de conséquences s'appelle l'adolescence, ou paradoxalement le mélange d'alcool et d'hormones mèneront aussi bien aux pires qu'aux meilleurs moment de notre misérable et courte existence. Mais l'adolescence est surtout le moment où l'on va s'imprégner de rêves d'avenir plus concrets et réfléchis que de devenir pompier ou astronote. Fonder une boîte, une famille, travailler dans le cinéma ou l'agronomie, devenir sportif ou même pompier. C'est ce commencement, ce début d'aventure dans ce monde tout aussi compétitif qu'etrange que nous montre ici T-Rex Game (ou Dino cactus pour les intimes)

Tout d'abord il y a ce t-rex, sujet à divers analyses. Il paraît tout de même évident qu'il représente l'ancien enfant, ancien roi d'un autre monde (d'où l'utilisation du t-rex) qui arrive dans un désert ou il ne sait rien ci ce n'est qu'il doit avancer dans une direction. De grandes jambes qui expriment son envie d'avancer coûte que coûte et de petits bras pour exprimer qu'il ne tiendra jamais vraiment ses rêves entre ses mains, comme le reste de l'humanité il est condamné à courir après ses rêves toujours plus grands, plus idéalisés. Ce T-Rex a des rêves, un plan pour l'avenir: un job, une famille un trésor ou tout ce que vous voulez, représenté ici par cette avancée frénétique sans arrêt ni retour en arrière possible. Dans cette course contre le temps, il va tout d'abord rencontrer des obstacles (financiers, sociaux ect...) représentés par des cactus. Cactus qu'il faudra éviter avec adresse et prévoyance. Plus vous serez investi dans votre projet plus il sera simple de les esquiver. *(le T-Rex ira de plus en plus vite, montrant une meilleure assurance mais surtout faisant de plus grands sauts permettant de mieux esquiver les cactus. Viennent ensuite les vautours, ces gens jaloux et envieux de vos travaux et réussites qu'il essayeront de s'accaparer voir de briser pour le simple plaisir de vous voir au même niveau qu'eux. Contre eux, deux solutions, les esquiver comme les cactus ou les laisser glisser (action se baisser). Vient ensuite votre adversaire le plus dangereux: vous. Ces phases de tristesse ou vous remettez votre quêtes en question (nuit) avec au début et à la fin de celles-ci des moments de doute quant au chemin à emprunter (flash).

Comme le montre astucieusement le jeu, tout ça ne se terminera probablement jamais, toujours les mêmes cactus, ptérodactyles et nuits à affronter, certains plus coriaces que d'autres. Il y a cependant un moment où tout cela a moins d'importance, ou vous passerez inconsciemment ou non au niveau supérieur de votre aventure. Et c'est ce que nous verrons dans le prochain opus de cette série de critique