Clock Tower: The First Fear
7.6
Clock Tower: The First Fear

Jeu de Human Entertainment (1995Super Nintendo)

N'étant pas fan des jeux de survival horror, j'étais pas forcément à l'aise quand mon frère m'annonce qu'il a trouvé une perle du genre dans une de mes consoles préférées : "Clock Tower" . Il est littéralement pris par l'ambiance flippante du jeu et je me suis approché pour me faire une idée. Bon je me suis laissé tenter malgré une partie de mon cerveau qui me disait : "Tu vas en chier"


Bref quelques jours + tard je m'y mets tranquillement et d'entrée je remarque qu'on contrôle un personnage aussi puissant physiquement que Mr Burns et aussi malchanceux que Le Coyote, ça annonce la couleur. On est accompagné de 3 potes mais 2 d'entre elles sont complètement inutiles et crèveront à la moindre occasion dans ce grand manoir isolé à des kilomètres à la ronde. (comme par hasard...) Je finis presque par croire qu'elles ne cherchent pas à survivre du tout et qu'elles sont adeptes de pratiques douteuses...
Petite particularité du jeu, le big boss, le badass, le danger n'est autre qu'une petite bouille (mais dégueulasse) satanique qui s'arme d'une paire de ciseaux 10 fois sa taille et qui veut vous faucher votre vie.


Et c'est là que l'emprise psychique commence, à chaque fois que tu bouges dans cette maison tu as l'impression que quelque chose va surgir de nulle part pour vous prendre votre vie de petite adolescente pure. Ajoutez à cela des petites choses aléatoires qui peuvent vous faire stresser et l'exploration devient une belle purge mentale. Oui car dans ce jeu c'est la jauge de stress qui fait tout, vous verrez par vous-même à quel point elle peut être fatale...
A noter quand même une petite touche d'humour (involontaire) avec la scène de la piscine et votre personnage complètement insensible à ce qui se passe.


Bref j'ai essayé de spoiler au minimum car il faut vraiment découvrir ce jeu pour le kiffer. Il y a + de 10 endings différents dans ce jeu, à croire que les concepteurs voulaient nous faire boire le calice jusqu'à la lie, mais seulement quelques unes sont des "good endings".
Qu'est-ce qu'une good ending ? Bah en gros une fin où vous ne crevez pas.
Je vous souhaite de réussir la "S Ending" car elle est réellement difficile à avoir même après quelques heures de jeu. Je n'ai pas osé la tenter, ma santé mentale à quand même ses limites...


Croyez-en l'expérience de quelqu'un qui n'en a pas dans le domaine du survival horror et testez ce jeu, il vous donnera des bons gros frissons dans le dos.


P.S : Lotte est la meilleure ! Et je suis sûr que vous serez de mon avis.

KoopaRapido
7
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le 8 juin 2013

Critique lue 721 fois

3 j'aime

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