Comix Zone, c'est clairement LE jeu que je trouve sous côté dans le catalogue de la Megadrive. Et Dieu sait que je hais l'expression "sous côté", c'est dire si, selon moi, ce jeu mériterait clairement une place dans le panthéon des jeux majeurs de l'ère 16-bits.
Disposant d'une direction artistique léchée, il est impératif de parler de son originalité concernant le passage d'un niveau à l'autre, se faisant en passant par des cases de comics. En effet, vous, ex-dessinateur, est expulsé de votre monde pour vous retrouver dans vos créations et, sous le regard moqueur de votre kidnappeur, vous devenez la création. Plus qu'une seule solution alors, sûrement la plus connu de l'histoire du jeu vidéo : la castagne.
On atomise à coups de pied et poings les différents ennemis dans le but de se frayer un chemin jusqu'à une potentielle sortie, guidé par une mystérieuse femme via talkie-walkie. Blindé de références cinématographiques et comics, Comix Zone sait rester dynamique avec son gameplay fluide et ses animations de qualité. Cependant, le grand défaut ici est bel et bien sa difficulté malicieuse qui nous obligera parfois à perdre de la vie obligatoirement pour passer dans une zone.
Sans ce défaut, il deviendrait aisément une référence culte, et rejoindrait sans peine les indetrônables de Sega.