La série Contra est morte après ce chant du cygne. Froid, gris, radical, ultra dur (sauf quand on le connaissait par cœur), ultra jouable, épique, infernal, nawak et porté par une bande son PHAT — mélange de hard rock lourdingue et de plages technoïdes hideuses —, Contra: SS (ça ne s'invente pas) a bien porté son nom, car mon collègue et moi, nous le bâchions en S sur tous les niveaux. Notre seule difficulté aura été de le boucler en all S : n'épargner aucune cible et clasher le jeu d'une traite sans perdre une seule vie, sachant que la fin est un enchaînement de boss bien chauds aux patterns un peu aléatoires. Une boulette te frôle la cheville : t'es mort, tu recommences tout. Et à un moment ou à un autre, toujours, à des endroits différents, l'attention de l'un ou l'autre joueur flanche et on est bon pour reseter pour la vingtième fois. Un jeu à se damner. Les vrais savent.

Et cette cover by Ashley Wood : SOOO BADASS.
Gaor
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le 24 juil. 2010

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