Le bandit coûte à la renommée du plombier.
Il existe des monuments du jeu vidéo, des marques de fabriques inégalables, et la plus célèbre des bâtisses est un plombier moustachu. Coup à coup docteur, junkie, sauveur de princesses à faire pâlir d'envie Link, conducteur de bolides allant jusqu'à 150cc...
Mario n'a aucun souci à se faire. Et pourtant, un bipède australien est arrivé, un jour, a bricolé une voiture à pédales pour en faire un kart, et s'est amusé avec.
Au programme : un mode aventure à la durée de vie complètement folle (amusez vous à obtenir les 105%), des modes de combat qui n'ont plus rien à envier aux mécaniques pourtant savamment rodées de Mario.
Même, Crash Bandicoot nous propose de nouvelles possibilités, avec des objets qui s'améliorent au bout de 10 pommes. Les nostalgiques s'en souviendront : la TNT n'est qu'un ralentissement minime, quand la Nitro devient un vrai danger pour le petit rigolo qui vous colle au cul.
Des objets originaux, des terrains abondants en raccourcis, des personnages aussi variés que l'étonnant panel "Plombier-Gorille-Champignon-Dinosaure-Double maléfique", ajoutez à cela les éléments cités plus haut, faites la paix avec votre Playstation grise et cubique, et vous verrez qu'on se sent bien, quand on joue à un jeu de kart de qualité, sur une console de cette génération, le tout SANS cette abomination qu'est la manette de N64 !
Pari réussi pour l'étrange marsupial, qui offre en un titre -dont la qualité ne sera pas retrouvée dans ses successeurs, malheureusement- une digne concurrence à l'également somptueux Mario Kart 64.
Ça n'aura eu lieu qu'une fois, alors ne passez pas à côté d'une alternative unique en son genre !