Mêêêcréants
Sorte de croisement - du moins en apparence - de the binding of isaac et Animal Crossing, The cult of the Lamb nous est proposé par Massive Monster, dont il s'agit simplement du quatrième jeu...
Par
le 17 août 2022
11 j'aime
Cult of the Lamb ne révolutionne rien et propose une formule finalement assez simple. Mais il le fait avec cohérence, une direction artistique très réussie, un univers irrésistible et en soignant le moindre détail. Bref le résultat est quasi irréprochable.
On se retrouve donc avec deux phases de jeu :
- d'un côté un Zelda-like (dans l'esprit du Zelda de l'ère 8/16 bits s'entend, la roulade en plus et une maniabilité évidemment plus agréable), mâtiné de rogue-lite mais de manière quasi anecdotique. On affronte ennemis et boss et on collecte des ressources.
- de l'autre un petit jeu de gestion de sims - enfin de cultistes dans le cas présent : il s'agit de pourvoir à leurs besoins (matériels et spirituels) pour qu'ils génèrent en retour la foi qui va nous permettre de développer nos capacités de combat. Développer son culte est un vrai bonheur : qu'il s'agisse des bâtiments à construire, de leur préparer à manger ou de se perdre dans les nombreuses options cosmétiques et la personnalisation de ses fidèles.
Evidemment les deux phases de jeu se répondent, y compris sur un mode négatif car le temps est une ressource à partager entre ces deux aspects et multiplier les revers dans l'un aura des répercussions dans l'autre, principalement en raison du temps perdu en cas de morts répétées (les cultistes vieillissent et meurent et d'ici là il faut bien les nourrir).
Graphiquement le jeu est très mignon et il exploite à merveille cet aspect (de nature à dédramatiser) en poussant le contraste avec son univers, certes parodique, mais parfois assez malsain dans les options proposées.
En incarne ici stricto sensu l'agneau sacrificiel (le dernier de son espèce !) et on se retrouve sauvé et enrôlé par une déité captive pour fonder un culte et lui venir en aide en contrepartie.
Et s'il est un point que je n'ai volontairement pas évoqué plus haut c'est l'importance de nos cultistes en tant que ressource : d'une part parce qu'on peut les sacrifier directement pour en retirer divers bénéfices mais surtout parce qu'on va dessiner les contours moraux de notre culte tout au long du jeu via des décrets mutuellement exclusifs (un peu comme les doctrines d' un Civilization), avec des conséquences sur le style de jeu et sur sa tonalité.
Au final Cult of the Lamb est dangereusement addictif : des boucles de gameplay courtes (10-15 minutes) et des options de personnalisation qui créent un fort attachement à son culte et à ses membres. Le tout scellé dans un univers joyeusement déviant.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs jeux vidéo de 2022
Créée
le 7 nov. 2023
Critique lue 12 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Cult of the Lamb
Sorte de croisement - du moins en apparence - de the binding of isaac et Animal Crossing, The cult of the Lamb nous est proposé par Massive Monster, dont il s'agit simplement du quatrième jeu...
Par
le 17 août 2022
11 j'aime
Je mets une note volontairement sévère, parce que je le trouve un peu sur-vendu…Je passe outre les bugs et le framerate aux fraises dès que l’action s’accélère un peu, pour me concentrer sur ce qui...
Par
le 18 août 2022
10 j'aime
4
Les + : Visuel incroyablement chatoyant ;Gestion du Culte terriblement efficace, on adorera martyriser nos adeptes ( et + si affinités ) ;Arbres de progression Donjon et Culte ;Notre protagoniste, la...
Par
le 21 août 2022
8 j'aime
Du même critique
Bethesda a atteint un tel niveau de médiocrité avec ce Fallout 4 que même le ressort habituel de l'exploration d'un vaste monde pour y découvrir les quelques pépites qui s'y cachent - lieux...
Par
le 16 nov. 2015
16 j'aime
3
Je ne vais pas beaucoup m'étendre sur sur ce deuxième opus et pour l'essentiel je renvoie à ma critique d'Innocence :...
Par
le 24 oct. 2022
15 j'aime
Sous la direction artistique le néant... ou presque. Dordogne est symptomatique d'un mal qui ronge le jeu vidéo français depuis (presque) toujours et indé depuis pas mal d'années : le truc narratif...
Par
le 16 juin 2023
12 j'aime
6