D2 se veut un réel scénario inédit et totalement déconnecté des œuvres précédentes, mais pas du monde d’aujourd’hui… Mais à vouloir partir dans de grands délires à la fois de série B et moralisateurs, au travers de dialogues et scènes clairement identifiés, Kenji Eno, au travers de Warp, propose un jeu fourre-tout, blindé d’incohérences et de lourdeurs. Mais D2 accroche. Malgré tout ceci, le capital sympathie ne cesse de croître au fil des heures. Le brouillard caractérise bien l’état dans lequel nous évoluons dans le titre à nous demander sans cesse où il va nous emmener et quels hurluberlus il va nous présenter. D2 a tout du nanar pour lequel on se passionne pour des raisons aussi raisonnées que le postulat de la femme en tailleur et talons dans la neige, les écœurants parasites verdâtres et les flashbacks sans images. D2 est une expérience, un peu courte, tranchant radicalement avec ce que le studio avait fait précédemment mais laisse un souvenir impérissable. Marque de fabrique de WARP.