Une ballade en enfer, ça vous tente ?

L'histoire est librement inspiré de la divine comédie, on suit Dante, descendre aux enfers a travers les neufs cercles pour sauver son amour, Béatrice. Cette descente au enfer sera aussi bien de façon littéral que subjective, le héros faisant face a son passé et ses péché.

Le gameplay est globalement identique à celui de God of War, la différence est que Dante a la possibilité de punir ou absoudre les démons ou pécheur qu'il croisera sur sa route. Cela aura pour effet d'accorder des points impies ou sacrés qui permettront d'accéder à certaine compétence selon les niveaux débloqués.
S’il ne possède pas une panoplie d'arme, Dante pourra compter sur plusieurs pouvoirs magiques pour l'aider dans les situations difficiles. A coté des reliques pourront augmenter ses capacité et une barre de furie lui permettra d'augmenter sa force et rapidité pendant un temps limité.

Le jeu commence de façon fort prometteur et l'enfer est vraiment dépeins de façon glauque. Entre les échelles de cadavre, le cri des gémissements et autre joyeuseté, on sent vraiment qu’on n’est pas dans un endroit rigolo.
Le bestiaire va du classique démon cornu, à des créatures vraiment visuellement outrancière dans leur design qui aide à faire ressentir le coté malsain de l'enfer. Pour tout dire certain passage et ennemi ne sont pas sans rappeler Berserk lors de l'occultation (pour les connaisseur).

Malheureusement, passé le cercle de la gloutonnerie, on ressent une baisse de régime au fil du jeu.

D'une part, les cercles suivants beaucoup moins intéressants dans leurs designs, on remarque même une redite déguisé de certain élément (les murs grimpable en sont un bon exemple).
D'autre part, on ressent une redondance s'installe dans les combat et les situations.
Dans les combats car le bestiaire a du mal à évoluer de façon significative, certes c'est un peu le souci de la majorité des beat em all, mais le fait est que cela se ressent beaucoup dans Dante's inferno.
Les bosses gigantesques font vite place à des adversaires, certes plus costaud, mais beaucoup moins impressionnant et rechercher ce qui enlève tout coté épique a l'affrontement.

Outre le fait d'avoir l'impression d'enchainer les même passages, le jeu se montre radin en monter d'adrénaline. Les situations épiques se comptent sur les doigts de la main. Pire, certain passage comme les manglobe on vite fait de fatiguer par leur répétitivité.

Et puis il manque un "je ne sais quoi" pour permettre à Dante de rivaliser avec la concurrence. La folie d'un Bayonetta, La violence brute d'un God of War, le charme d'un Devil May Cry.

Bref Dante's Inferno, n'est pas un mauvais jeu, il est honnête et distrayant dans l'ensemble, mais il est loin de rivaliser avec les portes étendards du genre.