Franchement, c'est pas mal !

Beaucoup de gens connaissent VIA le test de Joueur du Grenier la version Megadrive de Dark Castle. Bien sur, cette dernière a beaucoup de défaut de conception et est, selon moi, une erreur d'adaptation.

Avant d'être un jeu Megadrive en 1991, c'était un jeu sur Mac sortit en 1986 créer par le papa d'Adobe Flash (Jonathan Gay) et surtout la société Silicon Beach Software qui avait créer quelques logiciels pour les RPGs sur Mac ainsi que des logiciels de dessins vectoriels.

C'est donc partit pour la critique de la version Mac.

Le premier cinematic plateformer

En 1986, on n'avait pas encore Prince of Persia. Les jeux de plateforme avec des animations cartoonesques, c'était pas populaire voir inexistant (à défaut de trouver de la documentation sur les Cinematics Plateformers, je garde au moins l'idée que Prince of Persia aura mis la lumière sur ce genre en 1989, 3 ans près Dark Castle).

Prince Duncan, le héro, a des animations détaillés, cartoonesques, chaque événement est animé et a un son attribué, c'est une révolution en soit.

Un gameplay à la souri et au clavier

En 1986, les jeux-vidéos sur Mac étaient surtout jouable au clavier OU à la souris, pas simultanément les 2.

La souri sert à naviguer dans les menus, orienter la visée (axe du bras) et tirer les pierres.

Le clavier sert à se baisser, ramasser les objets, se déplacer, sauter et mettre sur pause.

Le feeling qui en résulte est assez bon. On peut faire des tirs brossés et avoir des séquences assez proche d'un Shoot'em'up (surtout au tableau "Fireball 1") avec la rapidité du jeu.

Mention spéciale au bras qui est rapide à bouger, c'est tellement agréable quand on sort de la version Megadrive.

Les graphismes pas trop moche

Oui, le jeu est en noir et blanc comme tout les contenus sur Mac à l'époque. Le jeu utilise donc des graphismes en pointillisme qui permette de faire un rendu "crayonné" à faire résolution d'écran.

Pour nos écrans actuels, si on adapte son scalling pour "au plus proche", le pointillisme net est agréable à voir et donne un certain cachet au jeu. Une bonne netteté et aucune bouillie de pixel comme s'il était fait en vectoriel.

Le sound design est normal

Contrairement à l'adaption de Three-Sixty Pacific sur Megadrive, il n'y a pas de musique de fond en boucle.

Les bruitages sont là pour accompagner le joueur à la lecture du tableau et ce qui s'y passe.

Par exemple, quand un corbeau fait "aahh", je sais qu'il me charge et que j'ai intérêt à sauter au bon moment ou dépenser une unité de pierre pour l'anéantir (sachant que les créatures respawn tout le temps, on ne peut vider un tableau).

Le seul soucis du jeu

Il ne sert à rien de faire 77% du jeu. Sur les 13 tableaux, il n'y a que 3 à faire absolument pour le terminer.

Les boules de feu et le bouclier sont des options pour améliorer son attaque et sa défense mais ils ne sont pas nécessaire face à cet ivrogne de chevalier noir.