Me voici à l'heure la plus sombre et la plus tardive de mes soirées geekage.
L'heure où l'épaisse chaleur et odeur de sueur se mélange aux ténèbres que la lumière de mon ordinateur peine à chasser.
L'heure où je dois choisir entre une expédition longue et périlleuse pour mes vétérans dans les ruines dans l'espoir de choper l'item qui augmentera considérablement la résistance à la maladie de mon occultiste préféré, ou bien, une expédition courte dans les tanières peu rentable afin d'améliorer les nouveaux arrivés fraîchement sorti de la diligence.
Il faut vite que je récolte des statues et des actes de ventes pour améliorer l'armurerie et la guilde si le veux que la puissance des aventuriers suivent leurs niveaux.
Une chose est sûre : je ne mets pas les pied dans le Weald sans personnages avec une immense résistance à la maladie ni dans le Darkest Dungeon à l'arrache. Je ne reproduirais jamais cette erreur.
Voilà donc le cœur de ce jeu : sans cesse apprendre de ses erreurs pour éviter à ses pauvres aventuriers de voir les pires horreurs que la folie de l'ancêtre a créées.
Et c'est avec la voix rauque de l'ancêtre pour tambour de guerre que je m'enfonce avec comme unique volonté de faire saigner les pires abominations.
Mais hélas un soldat squelette vient de réussir un coup critique sur mon bouffon. Il est aux portes de la mort.
La blessure mène à la peur. la peur mène au stress. Le stress mène à la folie. Et la folie mène à la confusion jusqu'à ce que le cœur abandonne la volonté que les yeux puissent voir de telles horreurs.
Fan de jeux hardcore, bienvenue dans le plus sombre des donjons.