Darksiders, premier jeu de Vigil Games, est un TPS/Aventure/BTA qui a pour particularité sa collaboration avec Joe Madureira (bonhomme talentueux qui sévit dans l'univers du Comics depuis plus de 20 ans). Une collaboration loin d'être anodine.
Car Darksiders, c'est avant tout un jeu qui, vous projettera dans un univers absolument EPIC et violent à la direction artistique envoutante, cohérente et maitrisée. (Et je vous n'imaginer même pas mon impartialité face au character design).
Ou peut-être que Darksiders, c'est avant tout un jeu qui, manette en main, vous laissera un goût de déjà vu...
Zelda (progression et le donjons), God Of War (Système de combat), Dark Sector/Prince Of Persia (Shuriken géant/Gantelet à griffes et les mécanique qui en découlent)...
Et tellement d'autres "hommages" évidents à telle point que l'on se demande où est l'identité du jeu ?
Entendons-nous bien Darksiders est efficace... mais peine à nous surprendre. Du coup on s'ennuie ferme, et ce malgré un scénario convenable et quelques moments épiques.
J'apprécie l'efficacité d'un TPS stupide comme 50 Cents - qui va correspondre à mon attente, pourtant face à une production comme Darksiders, je ne peut m'empêcher d'être déçu et de pointer du doigt la frilosité (la paresse ?) qui accompagne le gameplay tout au long du jeu.
Un fond dont la faiblesse est mise en lumière par opposition à l'audacieuse et brillante forme.
Et quand on pense qu'à quelques semaines d'interval sortait Bayonetta, mettant une claque gigantesque à l'histoire du BTA par un gameplay d'une précision et d'un dynamisme absolument jouissif (et à l'atroce D.A, il faut bien l'avouer).
On peut avoir des regrets.