Connu autant pour la qualité de ses combats que pour la plastique de ses héroïnes, Dead or Alive revient après six ans d’absence.
Dead or Alive 5 peut se résumer assez simplement : il faut mater l'adversaire. Dans tous les sens du terme.
Pour se distinguer dans le monde impitoyable des jeux combats, chacun y va de sa spécialité. Celle de la série de Tecmo est de proposer des combattantes au physique exubérant : visage d’ange, jambes interminables et poitrines opulentes. Non pas que les autres titres du genre fassent preuves de mesure dans les mensurations de ses héroïnes, mais Dead or Alive en joue constamment, tant dans le physique des personnages que dans les plans très suggestifs des cinématiques. Tecmo sait mettre ses atouts en avant avec une modélisation incroyable de ses personnages : mouvements du corps, grain de peau, cheveux, ruissèlement de sueur, effets des éléments naturels (neige, eau ; etc.)… Jusqu’à l’excès aussi, notamment pour certaines parties de l’anatomie féminine qui ont tendance à bouger exagérément. Dommage que certains décors n’aient pas bénéficié d’autant de soin.
Heureusement, Dead or Alive n’est pas qu’un jeu pour reluquer des bimbos (des titres dérivés ont été créés pour ça : Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball ou Dead or Alive Paradise). Les combats s’avèrent dynamiques et très fluides, avec une bonne interaction avec l’environnement. Le titre s’adresse autant aux joueurs débutants que confirmés. Un mode Histoire permet d’affiner sa technique tout en suivant un récit assez pauvre, mais plaisant, si on fait abstraction de certaines lourdeurs.