Le deuxième effet zombrex.

Un soir de mars 2012, mon meilleur ami se présente chez moi avec sa XBOX 360. Il me dit: "Il faut que tu essaies ce jeu, tu vas adorer". Le jeu était "Dead Rising". Et j'ai effectivement tout de suite accroché.
Comble du comble de l'injustice, "Dead Rising" est une exclusivité XBOX, et je me suis juré de ne jamais en acheter une. Je rumine ma frustration et me refuse à jouer à "Dead Rising 2", étant donné que je n'ai pas bouclé le premier.
Puis un jour je cède, et me lance dans "Dead Rising 2: Off the record". Et bien m'en a fait !!!
Le fait de ne pas avoir joué à "Dead Rising 2" est une bonne chose, car je ne suis pas déçu de constater que cet "Off the record" est un DLC hors de prix, et je ne me sens pas léser et insulter d'être pris pour un pigeon.
Ensuite, c'est un plaisir de retrouver Franck West, même si je n'avais partagé que de brefs instants ce soir soir de mars 2012.
Pour revenir au jeu en lui même et son contenu, tout ce qui m'avait fait accrocher et adhérer direct au principe du jeu est ici décuplé: pouvoir prendre tout et n'importe quoi pour poutrer du zombie, les psychopathes, et ces objectifs à remplir dans un temps limité.
Pour ce qui est des armes, on est servi, car en plus de tous les objets (encore plus nombreux), il y a maintenant les combinaisons, et ça, c'est le MUST. Plein de trouvailles farfelues pour découper, pulvériser, réduire en bouillie du zombie à tout va. Avec en prime quelques combinaisons vraiment bien senties, comme ce casque à bière pur se redonner de l'énergie.
Ensuite, les objectifs sont nombreux, la carte est vaste, les survivants sont nombreux et variés, les psychopathes parfois bien retors, bref on ne sait plus où donner de la tête.
La limite de temps est une arme à double tranchant: elle nous donne envie de continuer sans cesse, car on se demande si on va être capable de remplir les objectifs fixés, mais c'est aussi la source d'une immense frustration, car le manque de temps est le maître mot du jeu. On court dans tous les sens avec une seule chose à la bouche: "PUTAIN J'AI PAS LE TEEEEEEEEEEEEMPS!!!!!!!!!!!!!!!!!!". Car avec des survivants aux quatre coins de la carte, avec des psychopaths çà et là, et surtout les cas à résoudre pour le déroulement de l'histoire, pas le temps de s'attarder dans les peep-show... C'est à la fois stimulant et frustrant, car on en vient à abandonner certains objectifs par manque de temps... D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi la résolution des cas nous est imposé ici sous peine de game over si on en loupe un, alors que dans le premier et le deuxième (celui avec Chuck Green quoi), c'est facultatif.
Bref, la stimulation de cette limite de temps l'emporte tout de même sur la frustration, car cela donne envie de recommencer le jeu pour mieux faire et tout découvrir dans les parties suivantes, car c'est bien là principe et la force de jeu.
L'histoire est sympa sans être renversante. Le héros Franck West, intrépide et un brin ringard, est fabuleux, et s'avère en parfait adéquation avec le côté fun, décontracté et délirant du jeu. Car le fun est l'un des atouts majeurs du jeu. Pouvoir donner tout et n'importe quoi comme tenue à notre héros (comme dans le premier) est une idée de génie. Plusieurs autres idées délirantes viennent ajouter leur pierre au délire. (les survivants joueurs de poker, une idée magistrale)
"Dead Rising 2: Off the record" est donc un jeu addictif, qui nous prend et nous obsède. Même lorsqu'on a que 45 minutes pour jouer devant soit, on se met quand même dessus, histoire d'avancer un peu, car le besoin est trop fort. Il nous faut notre dose, comme Franck avec le zombrex.
Ajoutons à cela le mode bac à sable, permettant sereinement d’écharper sereinement de la viande morte sans le stress de temps, avec en primer des défis à accomplir, et un mode deux joueurs histoire de partager quelques moments sympathiques, en toute convivialité.
Franchement, je ne regrette pas le voyage. Tout ce que je regrette, c'est qu'à la fin de ma deuxième partie, je n'ai pas pu sauver CES CONNARDS DE TAPE IT OR DIE !!!!!!!! Ils ne sont pas apparus avant l'arrivée de l'armée alors que je les avait rencontrés au préalable au Kokonut'z sports town...
La magie de "Dead Rising" a encore opéré: à la fois frustré, et stimulé pour refaire une partie...