L'heure du Rally a sonnée.
Death Rally ou la fuite des cerveaux. Death Rally ou le jeu chronophage par excellence ; et surtout... offline. Car Death Rally est un ancêtre du vidéoludisme, arrangé aux petits oignons par le DJ de papa. Un projet transformé par Remedy et enterré dans les tréfonds du patrimoine. Exhumé par le retrogaming et la hype sévissant autour du providentiel Duke Nukem Forever, il a également exhumé une bonne partie de mes heures de sommeil pour les faire s'agiter au rebord du couple clavier/écran. Il suffit donc qu'une star de la trempe du Duke fasse une petite apparition pour que l'hameçonnage de cet abandonware soit redoutable. Une partie pour la découverte, puis deux, puis trois... Puis toutes s'enchaînent à la pelle pour ne plus en démordre. Death Rally addicted... 'til the end. Où un challenge ultime nous oppose à la meilleure voiture du jeu, encore jamais croisée, que ce soit dans la boutique, ou sur la piste. Car vous aurez l'occasion de customiser vos pitites voitures type MicroMachines jusqu'au surarmement digne d'un Mario Kart. Et vous aurez même l'opportunité d'en changer, pour un modèle plus classe et plus rapide, afin de remporter encore plus de courses et par conséquent de brouzoufs. Et c'est là qu'intervient le mécanisme addictif, qui est malheureusement haché par la logique d'économie qui nous modère dans notre fièvre acheteuse. En effet, les projectiles et autres objets destinés à foutre l'ennemi au cimetière sont payants, et même plutôt hors de prix. J'ai donc préféré camper sur mes étrennes et filer les courses les plus faciles sans jamais prendre le risque de réduire ma caisse en bouillie. Car Death Rally est un jeu dangereux : en un rien de temps vous pouvez brûler tout feu tout flamme si vous ne prenez pas soin de ménager votre épave en lui aménageant une « armure » ainsi qu'un doigté stratégique à toute épreuve. Et c'est pourtant ce qui fait tout le fun de ce jeu pas si facile qu'il en a l'air. Pétri de petits défis dispensés aléatoirement, il a de quoi occuper le chaland-ger. Et pour un jeu old-school, il ne démérite pas d'un iota, car son mode de jeu le plus facile constitue déjà un bon challenge pour n'importe-quel joueur dominical d'aujourd'hui. Et à partir de là, tout est dit. Court, mais intense. Punk ?