JACKPOT !
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11 ans. C'est le temps qu'il aura fallu à Capcom pour nous sortir la suite de Devil May Cry 4 (qui m'a permis de découvrir la saga). Et autant le dire tout de suite, le jeu valait l'attente.
DMC5 prend place sept ans après les événements de DMC4; Nero vit avec Kyrie et Dante fait... ce qu'il a à faire de son côté. Leurs chemins se croisent de nouveau lorsque la ville de Red Grave est menacée par un étrange arbre/plante/fruit (j'avoue que j'me souviens plus de ce que c'est exactement shame on me) et que Dante accepte un boulot qu'un mystérieux homme répondant au nom de V lui propose.
Alors, vous pensez bien qu'en onze ans, j'ai eu le temps de me faire la saga au complet, et autant généralement j'ai pas trouvé que le scénario volait très haut (exception faite pour DMC3), là j'ai remarqué un effort de la part de Capcom. Les personnages sont plus attachants que jamais, en particulier Nero qui subit une évolution vraiment sympa lors des dernières missions.
Je sais depuis des années que Nero est le fils de Vergil, et j'me doutais bien que ce dernier ferait une apparition dans le jeu, je suis contente qu'ils n'aient pas eu de “happy reunion”, j'avais un peu peur de ça. J'ai particulièrement apprécié la scène où Nero appelle Kyrie parce qu'il est désorienté.
V m'a toujours intriguée, et même si j'avais mes suspicions sur ce personnage (et que j'avais raison sur toute la ligne), ça n'a pas empêché que je l'ai beaucoup apprécié.
Niveau gameplay, on sent bien qu'ils se sont inspirés du reboot; on y retrouve pas mal de mécaniques, l'ambiance du jeu et la DA en elle-même le rappellent fortement. La musique aussi, elle se veut plus électro que rock (j'avoue que c'est peut-être le seul point qui m'a déçue, les musiques sont moins bien que les autres opus, à l'exception de Devil Trigger qui est une TUERIE et que j'écoute constamment depuis presque une année et le battle theme de V). Anyway. J'ai adoré le gameplay dans son ensemble, c'est fluide, dynamique, pas trop dur ni trop simple (j'ai joué en mode Devil Hunter), à la limite la difficulté se fait ressentir à certains moments puisqu'on a plus de sphères vertes pour se régénérer. Les derniers boss sont assez hardcore, tho, mais c'est peut-être juste moi qui ne sais pas jouer. En tout cas, si vous avez galéré mais êtes arrivés à bout de DMC1 ou DMC3, vous n'avez pas à vous inquiéter, vous finirez le jeu sans souci.
J'aime beaucoup le fait que chaque gameplay soit vraiment à part, en particulier celui de V que je trouve très intéressant (il se bat avec des invocations). Par contre, passer des SSS avec Nero dans DMC4 aux enchaînements de C/B dans DMC5, ça fait un peu mal, haha.
Il faut compter une dizaine d'heures pour en voir le bout, ce qui est amplement suffisant pour un BTA puisqu'un BTA est fait pour être rejoué dans ses plus autres difficultés.
Dans son ensemble, DMC5 n'a cessé de me surprendre du début à la fin, je tiens là mon GOTY de l'année, sans la moindre hésitation. Avec les sorties de Monster Hunter World (que je n'ai pas fait mais au vu de l'avis général) et de Resident Evil 2 Remake, Capcom nous prouve qu'ils sont prêts à remonter la pente et se faire pardonner ce début de génération (ainsi que la précédente) calamiteux. En ce qui me concerne, je leur ai pardonné il y a longtemps.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Top 10 Jeux vidéo et Jeux faits en 2019
Créée
le 9 mars 2019
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10 commentaires
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