Casser du démons seul c'est bien...mais à trois c'est mieux....

"Devil May Cry 5"...c'est pour moi...une deuxième expérience dans cette univers vidéo ludique...après la vision britannique...développée par Ninja Theory avec "DMC"...et donc ma première...développée par le studio d'origine...c'est pour moi...une deuxième approche...aussi bien au niveau...du visuel...du gameplay...du level-design...de la mise en scène...de l'ambiance...avec cette licence...et donc au final une découverte...ok ça c'est perso...maintenant...venons aux faits..."Devil May Cry 5"...c'est le jeu de l'écologie...nous voilà engagé dans une véritable mission de débroussaillage d'une flore démoniaque ayant envie une Londres fantasmée...de charcutage d'une faune liée à cet arbre maléfique ayant remplacée la population londonienne...c'est le jeu de l'économie...nous voilà pris au jeu du double saut...de la recherche méthodique...afin d'accumuler toutes sortes de cristaux de démonites...bleues...rouges...violettes...blanches...pour pouvoir commercer tranquillement avec nôtre chère Nico...ses postures sensuelles...et son stand motorisé...c'est le jeu de la spiritualité...nous voilà confronté à un véritable portofolio d'entités...de créatures...de protagonistes...issues de la religion chrétienne...de la mythologie latine...dans un déluge de surenchère visuelle...et au chara-design magnifique...c'est le jeu du spectacle...nous voilà en véritable boys-band...saltimbanques...trio d'artistes...faisant bouger...danser...tout opposants dans un rythme effréné et transcendantal...une véritable symphonie musicale et visuelle...c'est le jeu de la famille...nous voilà plongé...dans récit familial...avec tonton...papa...fiston...véritable bordel émotionnel et narratif...justifiant tout cette quête initiale...et son final épique...a cause d'un putain de méchant prétentieux...égoïste...narcissique...et viscéralement jaloux de son frère...au point de mettre en danger le monde...c'est le jeu de l'histoire...nous voilà parti à travers le passé...le présent...sur différents points de vue...revivant à plusieurs reprises...le même combat...le même affrontement...le même récit...dans une forme de labyrinthe chronologique...c'est le jeu de l'humour...nous voilà confronté au meilleur...à l'excellence...issue du second degré nippon...misogyne...régressif...idiot...mais follement assumé et attachant...c'est le jeu des gadgets...entre les folles créations de notre "Q" féminine...permettant a Nero de s'équiper de bras mécaniques...du simple grappin...au putain de blaster de Megaman...qui pourrait rendre fou un certain "Snake"...les armes de Dante...allant de la simple épee au nunchaku et même une putain de moto/hache...donnant un feeling très "Soulcalibur" et les créatures de V...un poulet...une panthère...et un putain de golem...rappelant un certain "Pokemon ou Pikmin "...c'est le jeu de l'amour...nous voilà face à une véritable lettre d'amour au genre du Beat'em'all...dans toutes ces ramifications...corps à corps...usages d'armes en tout genre...combat à distance...système de notes...de rangs...face à des Boss immenses...démesurés...offrant son lot de gratification après les avoir vaincus...voire aussi un hommage à l'histoire du média et aux créations développées au fur et à mesure du temps par Capcom et ses équipes...c'est le jeu de la surprise...entre les gameplays singuliers propres à Nero...V...Dante...offrant de mémorable instants de plus plaisir...son level-design...partant d'une ville...jusqu'au cœur de cette entité végétale...parfois de jours...parfois de nuits...parfois monochromatique...parfois extrêmement coloré...dans un tout digeste et engageant...c'est le jeu qui doit servir d'exemple...pour les studios japonais...davantage experts du jeu sur console que ceux sur ordinateur...car putain...c'est beau...c'est optimisé...c'est fluide...c'est traduit en plusieurs langues...c'est sans crash...c'est avec sauvegarde automatique...c'est avec différents modes de difficulté...et ça ne pèse que 30Go...bref...vous l'aurez compris...ce "Devil May Cry 5"...c'est un jeu...une œuvre...un chef-d'œuvre...qui m'a marqué à l'instar d'un "Bayonetta"...et qui par sa démarche...m'a dorénavant donné envie de poursuivre mon vécu avec cette licence...tant elle est devenue chère à mon petit cœur de joueur....