Le T-RPG délirant de NIS est de retour pour un 4ème opus. Le premier contact est agréable et permet d'apprécier des graphismes nettement plus fins que dans les précédents opus. Les premiers chapitres de l'histoire s'enchaînent avec plaisir : les personnages proposés dans cette cuvée 2011 sont sympathiques (à l'exception du geignard Emizel) et l'histoire bien ficelée sans en faire des tonnes. Malheureusement cette impression ne dure pas et l'intrigue, vite épuisée, traîne lourdement en longueur tout au long des nombreux chapitres 'finaux'. Pour ce qui est du système de jeu on retrouve les bases du troisième opus. Les nouveautés sont surtout d'ordre cosmétique - elles ne changent strictement rien au fond de jeu - et sont d'une inutile complication à mon goût. En particulier si l'idée de torturer / cajoler les ennemis capturés pour les retourner, les rançonner ou pour leur faire avouer l'emplacement d'un trésor est sympathique, elle aboutit aussi au principal défaut de l'épisode. En effet plusieurs procédures, dont celle pour accéder au Land of Carnage, passent par ce système de trésor alors que les résultats en sont aléatoires. Cela implique donc de réitérer certaines phases de jeu, sans le moindre bénéfice, juste pour voir se produire certains événements essentiels pour débloquer des éléments de jeu. On a vu moins grossier pour augmenter la durée de vie. Un Disgaea séduisant de prime abord mais qui s’essouffle rapidement et se révèle un peu laborieux pour ce qui est du jeu à haut niveau, malgré le contenu plus riche que jamais. Ceci dit ne faisons pas la fine bouche : c'est une arrivée qui fait du bien à la Vita.