Dishonored 1.5
Après l'avoir fini 1 fois en fantôme avec Emily, une aventure de 20h+, j'en suis arrivé à la conclusion que la réalisation de ce jeu était exceptionnelle, au moins à la hauteur de ce qu'un fan du 1...
Par
le 12 déc. 2016
24 j'aime
2
Avec quatre ans de retard (et un jeu acheté il y a au moins deux ans) je boucle enfin ce Dishonored 2 ; ce n'est pourtant pas faute d'avoir aimé son prédécesseur.
Le premier contact est aussi le plus pénible : une introduction abrupte et peu convaincante et la (re)prise en main d'une maniabilité pas tout à fait irréprochable (mais satisfaisante une fois acquise). Dishonored 2 me semble perfectible sur trois aspects :
- principalement le scénario et la narration 'hors jeu', insuffisamment travaillés, avec pour conséquence une ambiance moins prenante que dans le premier opus,
- quelques approximations et bugs de scriptage (un peu) et d'IA (déjà plus fréquents) mais rien de spécialement rédhibitoire, sauf à s'attaquer à une partie en mode 'fantôme' ou 'non létal' (il manque d'un indicateur en jeu car c'est assez pénible de devoir attendre la fin de mission pour découvrir que quelque chose n'a pas fonctionné comme prévu),
- de menues imperfections d'interface de de jouabilité,
[- une version française dont j'aurais aimé qu'elle soit mieux écrite et doublée (même si ça reste satisfaisant dans l'ensemble).]
Mais il me semble que le jeu est tellement réussi que ses rares scories apparaissent d'autant plus regrettables.
Car pour le reste c'est un sans faute :
- la réalisation est enfin solide et la direction artistique toujours aussi séduisante (même si, effet de surprise en moins, elle sidère moins que dans le premier opus),
- le level design est une vraie merveille, avec des niveaux vastes et ingénieusement conçus (autant dans l'architecture que sur le plan ludique), parfaitement scriptés le plus souvent, et qui autorisent une grande variété d'approches (discrétion totale, éliminations discrètes, éliminations violentes, utilisation des divers pouvoirs ou non, exploration, solutions alternatives ou ruée sur l'objectif). Sur ce plan Dishonored 2 s’inscrit parmi les meilleurs, voir est le meilleur,
- la narration 'en jeu', même perfectible, est sans doute la plus réussie du genre (mélange assez vivant d'audiologs, de documents variés à lire, de détails à découvrir dans l'environnement et de discussions entre PNJs à surprendre),
- et une idée ludique vraiment très réussie vient agrémenter le niveau du manoir de Stilton, venant enfoncer le clou d'un jeu qui sinon ne serait qu'un copier-coller (certes encore affiné) de son excellent prédécesseur.
Dishonored 2 est à n'en pas douter un très grand jeu, digne héritier d'un genre ludique trop rare (et qui peine parfois à innover et s'aventurer au-delà de ses modèles fondateurs).
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les jeux vidéo les plus attendus de 2015/2016, E3 2015 : les jeux les plus marquants, Les meilleurs jeux vidéo de 2016, Les jeux vidéo les plus attendus de 2017/2018 et E3 2016 : Les jeux les plus marquants
Créée
le 12 févr. 2020
Critique lue 91 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Dishonored 2
Après l'avoir fini 1 fois en fantôme avec Emily, une aventure de 20h+, j'en suis arrivé à la conclusion que la réalisation de ce jeu était exceptionnelle, au moins à la hauteur de ce qu'un fan du 1...
Par
le 12 déc. 2016
24 j'aime
2
Dishonored 2 est pour moi un chef d’œuvre, et probablement un des meilleurs jeux vidéo auquel j'ai eu la chance de jouer. Maintenant que cette lapalissade a été énoncé (eu égard de la note donnée),...
le 22 nov. 2016
24 j'aime
1
Dans la nuit noire, une femme se déplace dans les ruelles de Dunwall, et s’arrête devant un vieux bâtiment haut de cinq étages. Furtivement, la silhouette escalade un mur, prend de l’élan et...
Par
le 14 nov. 2016
21 j'aime
10
Du même critique
Bethesda a atteint un tel niveau de médiocrité avec ce Fallout 4 que même le ressort habituel de l'exploration d'un vaste monde pour y découvrir les quelques pépites qui s'y cachent - lieux...
Par
le 16 nov. 2015
16 j'aime
3
Je ne vais pas beaucoup m'étendre sur sur ce deuxième opus et pour l'essentiel je renvoie à ma critique d'Innocence :...
Par
le 24 oct. 2022
15 j'aime
Sous la direction artistique le néant... ou presque. Dordogne est symptomatique d'un mal qui ronge le jeu vidéo français depuis (presque) toujours et indé depuis pas mal d'années : le truc narratif...
Par
le 16 juin 2023
12 j'aime
5