Consternant de médiocrité

En lançant Disintegration, je n'avais aucune idée de quel genre de jeu il s'agissait, je n'avais regardé aucune vidéo ou séquence de GP.

Etais-ce un FPS ? Un TPS ? Un jeu de course de module ?
Un peu tout ça en fait... Ou plutôt, pas grand chose de tout cela en vérité.

L'exécutable du jeu est nommé "Robogore", je vous laisse tirer vos propres conclusion.

L'intro nous parle de la transplantation de cerveau dans des machines par une entreprise nommée [Sangue Froïhde]... Oh, je voulais dire "Sang-Froid", mais prononcé à l'anglaise, c'est assez déguelasse xD , c'est rigolo qu'ils aient choisi un mot français cela dit.

Très rapidement, le jeu me met face à quelque chose qu'on ne voit plus depuis des siècles, ou juste sur les jeux de stratégie des années 1990 : un tuto.

Et là, je comprends dans quel merdié j'ai foutu les pieds.
On y apprends à contrôler un hovercraft (gravicycle, si vous préférez...) et à commander des troupes, enfin, par "troupe" j'entends 2 bons'hommes (4 au maximum d'après les options, mais en mission je n'en ai eu que 3, et l'interface m'a semblé limité à 3 également).

Première chose : le jeu refuse de me laisser configurer la touche de rechargement sur "Entrer"... Ouuuuh... Ca commence déjà à me chauffer.

Je sens que ça va être à chier.

Une fois le tuto fini, le jeu m'autorise à lancer la campagne, il me propose 4 modes de difficultés, mais il ne détaille que très peu lequel est le mode "normal", je suppose que c'est le 3ème mode puisque la description est la plus courte des 4.

Une vidéo pré-rendue et aliasé jusqu'à la mort plus tard (et limité à 30IPS, c'est dégueulasse, cela dit je vois pas tearing pendant celles ci, c'est déjà ça...), boom, zone ouverte en TPS, sans autre forme de procès, comme ça... C'est assez merdique comme manière de faire.

Je peux parler à quelques PNJ, mais... C'est étrange, la touche que j'ai configué pour l'action le fonctionne pas, elle utilise la touche par défaut, "F"... Raaaaaaaaaaaaaah...

Bon, dans cette zone ouverte, je devine que l'ordinateur qui clignotte signifie que c'est là que jvais aller prendre mes missions (ouh putain c'est quoi cette manière de faire ????)...

Allez, je lance le sauvetage du mécano de l'équipe parti ceuillir des pisselits.

Les environnements sont moche, mais en partie destructible. Mais bon, c'est moche quoi...

On doit secourir un type dans une prison... Alors qu'il a son arme sur lui dans la cellule... IL A SA PUTAIN D'ARME SUR LUI BORDEL !!!!!!!!!!!

Mais qu'est ce que c'est de ce jeu ?

Bon, le GamePlay est assez moisi : pas moyen de déplacer nos gugusses où l'on veut correctement, chacun a une compétence à placer merdiquement, on doit les soigner de temps en temps sinon ils... Meurent ? Attendez... Je récupère le cerveau en bocale d'un de ces couillons et il... Tombe du ciel ? Réssussité ? Nan mais les gars, si vous aviez pas envie de développer un jeu vidéo il fallait le dire hein...

Ce n'est expliqué nulle part...

Ha oui et puis, évidemment, on doit récupérer les morceaux des adversaires vaincu comme dans le premier "Mario" venu... Oh putain, quand on croit avoir vu le pire, ce jeu nous surprends encore !!!!!!

Je termine la mission, un des types fait une réflexion sur le fait que je sois le seul couillon de robot à porter un pantalon, puis... On me propose une nouvelle mission, en plus de refaire... La précédente...

Le fond les mecs... Le fond... Vous l'avez touché, c'est pas la peine de creuser d'avantage...
Elle est là toute la justification de cet open space merdique : on peut refaire les niveaux en multi c'est ça ? Putain d'merde... Le fond...

Du coup on peut changer la difficulté à chaque début de mission en fait...

Bon, c'est l'heure du bilan, après la seconde mission terminée et un petit tour au "garage" (c'est juste une interface où l'on améliore des trucs, enfin vite fait parce qu'on est limité par des niveaux qu'on monte avec merdouilles qu'on récupère sur les cadavres...).
Disintegration est profondément mauvais, j'ai l'impression qu'ils ont voulu en faire un jeu-service peut-être ? Mais tout est raté.

C'est... Consternant de médiocrité.