Le plus grand RPG
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Avant de commencer à parler de DOS2, j’aimerais juste mettre un taquet cadeau à Ankama en leur disant ceci : Regardez Divinity Original Sin, une licence qui démontre qu’on peut faire un RPG au tour par tour dynamique et fun sans partir dans des mécaniques de mobs/boss aussi tordues que complexement débiles. Les initiés comprendront (ou m’insulteront).
Ça fait du bien.
Dès l’intro, je kiffe
Divinity Original Sin 2 (DOS2) est une putain de perle qui claque sa mère et toutes ses choses vulgaires qu’on dit quand on est enjaillé, avec un clin d’œil chauvin en prime puisque ce sont des compatriotes. Le jeu frise la perfection dans son domaine, c’est simple, j’en suis à 170 heures de jeu cumulées en solo et en coop’… sans avoir terminé le jeu que je relance toujours en m’approchant de la fin (que je devine plus ou moins) tellement j’ai envie de rester dans le monde de Larian.
Le pot belge
Pour résumer parce que je n’ai pas envie de spoiler l'histoire, DOS2 est beau, fun, tantôt drôle, tantôt triste, avec des combats épiques, des dialogues qui font mouche et avec du cul quand c’est nécessaire, des personnages (jouables ou non) marqués, un gameplay finement ciselé, une difficulté bien dosée, des choix avec des vraies conséquences et surtout une bande son qui poutre les oreilles. Jouable seul ou entre amis, en groupe ou en lonewolf, en bourrin, en roublard, en finesse, en preux chevalier, avec des persos avec une histoire déjà existante ou créés par nos soins, le champ des possibles est vaste et nous propose en prime une rejouabilité assez folle.
Larian sont des génies qui ont réussi le tour de force de dynamiser le tour par tour, qui ont brisé, piétiné, défoncé à coups de pelle cette image ennuyeuse des RPG d’autrefois jadis en laissant le joueur libre de faire ce qui lui plait, de la façon qui lui plait et ce, sans que ça impacte sur le plaisir de jeu. Rarement je me suis senti aussi libre dans un monde virtuel et wahou que ça fait plaisir de pouvoir péter la gueule sèchement à un PNJ sans que ça ne fasse pas buguer la quête en cours ou que tu te prennes -3244 points de réputation qui t'obligent à longer les murs la nuit, dans les ombres, en manteau long et cagoulé.
J’adore ce genre de parti pris parce que oui, dans les jeux vidéo, il y a des persos brise burne et il est trop rare de ne pas pouvoir les ouvrir en deux sans que ça foute tout par terre. Même les glorieux ancêtres comme Baldur’s Gate ou les plus récents challengers comme Skyrim ne laissent pas assez la possibilité de jouer comme un gros rat fini aux fluides de provenance indéfinie. Dans DOS2, c’est possible que ce soit simplement en se baladant sur la carte ou dans l’écriture des quêtes, le bien et le mal sont jouables et le deuxième n’handicape pas au point d’avoir l’impression que la difficulté est plus élevée d’un ou plusieurs crans.
Cerise sur la tête de troll
Larian, ce sont des gens à l’ancienne, des gens comme je les aime, des gens qui te proposent une enhanced edition gratos à sa sortie si tu as acheté le jeu au préalable avec une correction d’un paquet de petits soucis de fond et de forme du jeu de base. Ça a le mérite d’être souligné à une équipe où le méchant capitalisme de droite bouffe de plus en plus l’industrie du jeu vidéo.
Les trucs qui envoient du steak
++ Gameplay à la fois tactique et dynamique
+ Coop en ligne ou en écran splitté (merci les gars, vraiment)
+++ BO du tonnerre de Zeus
+ C’est beau putain !
+++ Durée de vie et rejouabilité de feu
+ Un sentiment de puissance qui grandit avec les niveaux
++ La possibilité de recommencer son perso en pleine partie
+++ Ces gens savent écrire (Prenez des notes Ubisoft)
+++ Plein d’autres choses à découvrir pour ceux qui auraient oublié de faire le jeu, sachez que je vous juge, sévèrement de surcroit.
Les trucs osef mais quand même
- Manque de lisibilité quand ça pète de partout
- Le lore parfois un peu flou
- Pas de DLC, d’extension ou d’add-on, prenez mes sous bordel !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 15 oct. 2018
Critique lue 1.1K fois
9 j'aime
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