La faim justifie les moyens.
Salutations voyageurs, faites donc une halte, reposez vous, buvez un coup, cela vous permettra peut être de tenir quelques jours de plus...
Aujourd'hui nous allons parler de survie.
La survie, qu'est ce que c'est ? C'est quelque chose d'assez grisant, se nourrir par ses propres moyens, lutter, fabriquer, améliorer, progresser de jours en jours, rien de plus revivifiant que de se retrouver dans un milieu hostile et devoir non pas y vivre, mais y survivre.
Parce qu'effectivement de nos jours on ne survie plus, mais on vie. Et fort heureusement, parce que peut être que quelques élues parmi vous pourraient vivre en auto-suffisance, coupé de toute aide extérieur et tout, mais même si y'en a qui rêvent de vivre sur une île déserte loin de la civilisation, si c'était le cas on perdrait plus de 75% de la population en un an. Remarque après ça on aurait moins de problème de chômage, c'est sûr.
Et oui, nos préoccupations ne sont plus les mêmes, mais ici on parle de jeu vidéo, et ce qu'il y a de bien avec les jeux vidéos, c'est que c'est pour de faux. Vous testez un champion mortel ? Et bien fort de votre expérience et après votre mort, vous recommencez une partie enrichie de cette connaissance.
C'est de ça qu'il est question: Don't starve est un jeu de survie dans un monde hostile.
Très hostile même, parce qu'on y rencontre des choses vraiment pas commode.
On doit gérer sa faim, sa santé, mais aussi sa santé mental.
Effectivement on incarne Wilson (au début, on accède à d'autres personnages après), un scientifique qui est envoyé dans un monde parallèle par MacWell, un magicien aux obscures désires.
On ne connait rien de ce monde, et a vrai dire il ne fait pas bon y vivre. L’intérêt de ce jeu est de découvrir ce qui s'y passe, chaque partie vous apprend quelque chose et permet d'aller plus loin dans la prochaine. On apprend ce qui est pratique, ce qui est dangereux, on commence à se sédentariser, à faire de l'agriculture, de l'élevage, de la chasse...
Parce qu'au début on ramasse des carottes et on fait des petits feu de camps, mais c'est vite limité, et l'obscurité grandit en attendant !
Les hounds, des méchantes bêtes vont commencer à vous harceler, d'autres créatures vont essayer de vous tuer pendant votre sommeil, d'étranges ombres voudrons éteindre votre feu. Bref, c'est pas très réjouissant, on se retrouve plongé dans un univers digne de Tim burton et on doit s'y habituer.
Les possibilités sont grandes, la carte aussi, il y a beaucoup de paysages et d'objets réalisables, on peut paramétrer pas mal de chose sur le monde dans lequel on veut jouer, bref il y a de quoi s'amuser et de quoi découvrir avec Don't Starve.
On pourrait l'apparenter à minecraft (jeu que j’abhorre au passage, alors que j'adore Don't starve) pour son coté survie, bien qu'il n'y ai pas le même système de craft car ici on a accès à des recettes via un système de technologie.
Le gros (énorme) avantage par rapport à minecraft sont les graphismes, que je trouve pour ma part très jolies. Il y a un petit coté dessin brouillon que j'apprécie beaucoup, tout en ayant des très précis et un charme particulier qui m'a rapidement conquis.
Rien que l'aspect des vagues me plait beaucoup !
On rajoute à ça un bestiaire plus que sympa que je vous laisse découvrir, quelques références humoristiques (notamment Star wars avec les sarlacs), une quantité imposante de recettes réalisables, je n'ai d'ailleurs pas tout expérimenté et j'en suis loin, et un suivi assez régulier avec des mises à jours rajoutant du contenu et donc encore plus de durée de jeu et de choses à découvrir.
On gagne aussi des points en fonction du nombre de jours tenu, permettant de débloquer des personnages, chacun ayant leurs avantages et inconvénients. Chaque jours est d'ailleurs de plus en plus dur, il devient difficile de survivre avec le temps, et si jamais vous arrivez à dompter le monde qui vous entoure, il existe un moyen de découvrir un défi encore plus grand dont vous prendrez conscience au fils de vos partie (je n'ai pour l'instant jamais réussi à atteindre ce stade avec les paramètres de jeu classique).
Sinon la gestion de la folie apporte vraiment quelque chose, vous découvrirez bien assez tôt les désavantages de négliger sa santé mental, et aussi comment la faire remonter, chose qui ne m'a pas paru évident au début.
Chaque objet à une utilité, à vous de la découvrir, partez donc à l'assaut de ce monde si vous vous sentez l'âme aventureuse. Il est beau, très bien fait et vraiment intéressant.