Rétrospective Donkey Kong sur Game Boy – 6/6 : Donkey Kong Country 3.
Re-fini à 103% (autrement dit : complètement).
Suite et fin de ma rétrospective Donkey Kong sur Game Boy avec ce sixième opus : Donkey Kong Country 3.
Qui, à l’instar du troisième Donkey Kong Land, s’avère ma foi assez simple. Bien que ce Country 3 ait pour lui d’être sensiblement plus long que son homologue Land 3, tous deux partagent cette franche baisse de difficulté comparés à leurs aînés respectifs. En exagérant à peine, si je voulais résumer ce binôme Country 3/Land 3 en une phrase, je dirais que c’est Donkey Kong pour les nuls.
La difficulté générale des niveaux est amoindrie (manque au moins à chacun un dernier enchaînement galère à gérer) et la recherche des niveaux bonus facilitée (plus aucun ici n’est invisible ou bien planqué derrière un mur d’apparence normale).
Je n’ai, concrètement, commencé à galérer sur certains niveaux qu’une fois arrivé au monde perdu. C’est un peu tard, jeune ouistiti.
Seuls les boss se placent dans la moyenne de la franchise. Enfin, disons d’un niveau similaire à ceux de Country 2/Land 2 – c’est-à-dire bien meilleurs que ceux parfois pathétiques de Country 1/Land 1. En revanche, il faudra qu’on parle du look proprement gênant de deux d’entre eux : l’escargot (?) Squirt et l’oursin Barbos, avec leurs yeux chelous et leurs bouches à pipe, sont juste malaisants. Quant à K. Rool, celui-ci s’avère relativement simple à battre dans ses deux combats. Ce qui, je dois le dire, m’a changé de son premier duel dans Country 2, qui m’en avait fait bien baver.
Le jeu a tout de même pour lui une belle brochette de niveaux à concepts : le nuage de frelons agressifs, le poisson traqueur gourmand, la gravité allégée, le snipeur rigolard, la corde qui se consume, la foudre, les directions inversées, l’éléphant apeuré, la descente puis remontée en fusée… et j’en oublie certainement. Y’a de la quantité et de la variété dans les concepts, c’est assez sympa. On ne s’emmerde pas. Dommage cependant que la majorité de ces niveaux restent malgré tout assez simples… et donc pas mémorables.
Mais bon, ça reste évidemment (dois-je vraiment le préciser ?) de belles heures de singeries et un très agréable moment de Game Boy !
Ce qui est déjà pas mal.