Cinq mois après ma découverte du premier opus, nouvel intermède musical avec ce Donkey Konga 3, ultime volet de la trilogie sorti en 2005 au Japon et… toujours inédit en France, puisque le jeu n’a – contrairement à ses deux prédécesseurs – jamais quitté l’archipel nippon !
Regrettable ? Pour les inconditionnels de jeux de rythme, peut-être… Mais n’en étant pas un, j’avoue sans complexe que cette – étonnante – décision marketing ne m’a jamais empêché de dormir. Un sentiment confirmé ce week-end par mon éphémère session sur ledit jeu : ce Donkey Konga 3 propose sensiblement le même programme que l’opus fondateur (pas encore fait la suite – les aléas du destin), avec une interface et un gameplay inchangés. Sauf que, naturellement, la playlist est renouvelée. Et que, puisqu’il n’existe pas de version US ou européenne, eh bien le joueur français est condamné à se fader la version jap (la seule existante, donc), farcie de J-pop. A laquelle je goûte peu. Même si j’avoue avoir soufflé du nez en écoutant cette tyrolienne chantée par un Jap.
Le jeu présente en outre le vilain défaut de ne pas proposer de mini-jeux en plus des pistes musicales contractuelles. Le premier opus en présentait trois, qui, pour être débloqués, obligeaient à farmer les pistes musicales, ceci afin de débloquer tout le fric nécessaire. Les trois mini-jeux étaient in fine assez minables, mais ils avaient le mérite d’offrir un peu de variété au jeu… en plus de représenter un objectif pour le joueur et par là même la source de motivation nécessaire pour recommencer plusieurs fois, pendant plusieurs heures, les différentes chansons (une certaine idée de la boucle). Rien de tel ici… du coup, une fois toutes les chansons réussies, aucun intérêt particulier à les recommencer (pour qui n’a pas l’intention de devenir un tueur sur ce jeu – et je n’en ai pas l’intention).
Bref. Le premier opus ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, celui-ci ne devrait pas m’en laisser non plus.
Reste que c’est toujours rigolo de cogner sur ses bongos comme un débile mental…
Aussi les mettrai-je bientôt à profit pour un vrai jeu : le platformer Jungle Beat.