Marre des scénarios et des cinématiques à rallonge ? Des dialogues interminables et des lores ultra-prolifiques ? Doom 2016 évite les paillettes dans les yeux et les remplace par des gerbes de sang sur fond de musique métal industriel pour vous décoller simultanément la rétine et les tympans !
On enchaîne joyeusement les mises à mort de démons sur un rythme effréné avec un panel d'armes toutes plus satisfaisantes et destructrices les unes que les autres. Ici, pas de mise à couvert, on attrape les ennemies par la peau du slip pour racketter leurs ressources et en dégommer toujours plus derrière. On est pas assaillit, on est l'assaillant, le chasseur. Cette philosophie de jeu offre un gameplay franchement gratifiant, ultra-fluide avec l'obligation d'une mobilité permanente (car dans Doom ce qui vous tue, c'est l'inaction). Le bestiaire composé de démons excentriques est franchement réussi et la DA générale vous envoie directement en enfer. La fin du jeu offre des moments épiques face à des boss au design bien craspouille (dommage qu'il y'est pas plus de boss en début et milieu de jeu) et finalement quand tout s'arrête on se dit : déjà ? Allez, encore un peu... Ça tombe bien, la suite sortie quelques années plus tard fait tout ça, en mieux.
En 2016, Doom a posé les nouvelles bases du fast FPS moderne, bases qui seront transcendées par son illustre successeur, Doom Eternal, quelques années plus tard.