On y croyait plus...
Une démonstration mollassonne à l'E3, des previews frileuses, le spectre de Duke Nukem Forever planant sur ce "Reboot"... Il aura fallu une démonstration de la dernière carte graphique à la mode de Nvidia pour mettre le feu aux poudres ! Et pas qu'un peu !
Et il arriva, avec son lot de morts et de désolations, de chairs explosés avec ce chère fusil à pompe ou à mains nus lorsque l'on choppe un Power-up totalement craqué ! Le retour du vrai FPS couloir labyrinthique, truffé de secrets et de défis à remplir. Se débarrassant de tout le bout de gras scénaristique (même si présent en morse) très rarement le jeu laissera le joueur passif devant son écran. Et c'est parfois le cœur palpitant qu'on fini un combat âpre auprès de dizaine de démons. Car c'est là que Doom tire son hystérie jouissive, dans le Glory Kill.
Ici pas de système "Je fais caca derrière une caisse pour recharger ma vie", mais des trousses de soins disséminé dans les niveaux et donné quand on exécute un démon, obligeant le joueur à foncer dans le tas, entamant une danse macabre d'une rare jouissance. Dommage que les phases de boss soient en deçà du reste et que certains niveaux des enfers ressemblent plus à des maps multijoueurs....
Speed, tournant comme une balle même sur console (mais la version PC est à privilégier comme d'hab), bénéficiant d'une direction artistique au poil et d'effets visuels de toute beauté, ce reboot de Doom rentre direct dans le panthéon des FPS de légende...