Comme beaucoup j'ai découvert ce jeu dans les 90's en shareware et je l'ai parcouru à de nombreuses reprises avec un plaisir sadique assumé. J'ai par la suite enchainé les différentes suites et portages dont celui de la 64 qui reste un de mes jeux préféré de la console.
Depuis le reboot de 2016, qui m'avait franchement botté, je me demandais ce que pouvais apporter de plus cette suite. Et putain en fait, plein de choses.
Là où certains vont voir de loin un jeu bourrin décerebré, ceux qui y ont gouté manette ou souris en main savent : Doom eternal, c'est un jeu de tir, ok, mais de tactique, de gestion du rythme incroyablement maitrisé. Chaque arêne est pensé de façon à vous faire réfléchir à : quel arme pour quel ennemie, quand reprendre de la vie en pratiquant une execution stylé, quand reprendre des munitions en tronçonnant, quand reprendre du bouclier en cramant les mobs, le tout en exploitant les objets de l'arêne et les décors comme il faut.
Plus vous montez la difficulté, et plus chacune de ces arênes seront à aborder tel un pianiste aborde sa partition, avec le bon feeling et une précision sans faille.
Il y a aussi tout un tas de compétences spéciales à choisir selon votre style de jeu assez complètes pour vous permettre de jouer VOTRE Slayer à vous et à personne d'autre.
A cela vous ajoutez un moteur toujours aussi optimisé au poil de cul, une OST metal entrainante, des clins d'oeils de partout, des touches d'humeurs à mourrir de rire, et vous touchez du bout du doigt ce qu'est ce nouveau DOOM.