Il y a eu Goethe et puis...

L'équipe de Toukana Interactive est arrivée.

Attention bijou, attention perle, attention lourd, attention claque dans le museau, attention plagiat de l’intro d’une critique, attention, attention ! Attention, vous êtes en présence de la critique de mon jeu de l’été (2021), probablement dans mon top 2 de l’année (2021) facile* ! Alors qu’on parle d’un simple jeu indé, au gameplay minimaliste, aux couleurs chatoyantes, toujours en early access (en avril 2022), sans prétention et emprunt de good vibes. Ça change des grosses prods bien grasses qui s'avèrent des déceptions de ces dernières années, hein Total War Warhammer III !?

*Mon top 2 2021 se résumant à Yakuza Like a Dragon et Dorfromantik, ce fut vraiment une année de merde 2021.

Un peu de contexte

Été 2021, après deux années pétées à cause d’une pandémie dont vous avez sûrement attendu parler, j’arrive à enchainer stage + rapport de stage + deux diplômes + chercher un emploi et le trouver (j’étais dans un putain de mood karmique) + trouver un appart et préparer le déménagement qui va avec.

• C’est pas du contexte ça Michel, c’est ta vie !


• Attaaaaa, c’est important pour la suite !


• Ok, j’attends, ça serait pas la première fois que tu prends SC pour ton psy de toute façon.


• J’avoue… Mais, t’es qui en fait ?


• :D

Bref, au milieu de toutes ces turpitudes, j’avais besoin de me vider la tête et là ! Pile entre la fin des études et mes débuts pro dans ma nouvelle branche ! Dorfromantk a débarqué dans ma vie. Depuis, il revient régulièrement me faire coucou afin d'égayer la tristesse et la pauvreté de mon monde vidéoludique.

Mais Dorfromantk, c’est quoi dont ?

Dorfromantik, c’est un petit jeu indé plein de poésie développé par une petite équipe d’étudiants allemands (d’où le nom qui claque dans les oreilles), avec un concept assez simple.
Nous avons une pile de tuiles hexagonales à disposer les unes à côté des autres pour former une campagne champêtre à souhait. Un peu à la Carcassonne, pour ceux qui connaissent le jeu de plateau, mais en solo. Il y a bien un aspect scoring et quelques succès mais un peu comme un Mini Metro, on finit plus par y jouer pour se détendre que pour se toucher la bistouquette dans des classements (et c’est un type addict au scoring qui vous le dit).
Pour pimenter un peu la chose, on a droit à des quêtes nécessitant de former des zones spécifiques, un village par exemple, d’un certain nombre de tuiles, ce qui débloquera de nouvelles tuiles qui permettront de booster notre score et de rendre la map toujours plus jolie.

Petit détail qui a son importance, le jeu est servi avec une petite musique bien chill comme il faut.

Conclusion dans les prés

Un combo parfait pour se détendre sur sa terrasse en sirotant sa boisson favorite avec un chat sur les genoux après une chiantissime journée de travail.

NB : Comme dit au début, le jeu est toujours en early access au moment d’écrire ses lignes mais le suivi continue et les mises à jour sont assez régulières.