Balladur's Gate
Considérons un guitariste. Appellons le Jean-Luc. Jean-Luc Bioware. Jean-Luc a passé ces dix dernières années à tenter de reproduire le son vintage de... disons... Santana, ce dans le seul but de...
Par
le 21 avr. 2011
26 j'aime
Je ne comprends pas pourquoi Dragon Age II est si critiqué.
Bon, si, en toute bonne foi, je comprends pourquoi ce jeu est si critiqué. Objectivement il est facile d'en trouver les raisons, la principale étant que Dragon Age II ressemble à une version simplifiée du premier épisode :
Après, et malgré ces défauts, je ne pense pas que Dragon Age II mérite autant de critiques. C'est sûr que si on attend une suite dans la lignée du premier épisode - relativement exigeant - la déception est légitime. Mais en tant que tel, si on arrive à prendre le jeu pour ce qu'il est et non pour ce qu'il aurait dû être je trouve que Dragon Age II n'est pas si mauvais et propose quelque chose qui se tient et auquel j'ai pris du plaisir à jouer. Je crois aussi qu'il ne m'en faut pas énormément, je suis assez bon public avec les jeux d'aventure qui proposent à la fois une narration intéressante, avec dialogues à choix, et un aspect RPG et gestion de compétences, aussi light soit-il. C'est peut-être mon idéal de jeu. Bref, j'ai retrouvé mon compte dans Dragon Age II pour plusieurs raisons :
quelle que soit notre décision on doit affronter tout le monde, les templiers et les mages. Paye ton absence d'implication.
Le jeu propose aussi un découpage ambitieux, ou au moins original, puisque l'histoire est racontée par un de nos compagnons et s'étale en trois actes et sur plusieurs années, voyant l'ascension sociale progressive de notre personnage. Le passage des années ne se traduit pas très bien à l'écran et dans la mise en scène mais il y a de l'idée.
De l'autre côté, et paradoxalement, le nombre restreint d'environnement est très déroutant au début (et surtout au fil de l'histoire quand on se rend compte que l'intégralité de l'aventure va vraiment se dérouler dans ces cinq pauvres zones) mais instaure une intimité finalement attachante aux différentes quêtes.
L'austérité du jeu est indéniablement anti-épique, on ne ressent pas le souffle de l'épopée du premier Dragon Age, mais une routine agréable s'installe à force de fréquenter les mêmes lieux, de les parcourir pour la énième fois, mais aussi de croiser et recroiser les mêmes personnages au gré de notre avancée. C'est assez confortable et pour le coup on ne peut pas reprocher au jeu de ne pas maximiser ses personnages et ses environnements. Je crois que j'aime bien les jeux un peu routiniers, qui proposent peu mais le font bien, créant une sorte d'intimité rassurante. Et Dragon Age II fait partie de cette catégorie.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Xbox 360, Jeux finis, Les meilleurs jeux vidéo des années 2010 et Les meilleurs jeux vidéo de 2011
Créée
le 25 oct. 2017
Critique lue 171 fois
D'autres avis sur Dragon Age II
Considérons un guitariste. Appellons le Jean-Luc. Jean-Luc Bioware. Jean-Luc a passé ces dix dernières années à tenter de reproduire le son vintage de... disons... Santana, ce dans le seul but de...
Par
le 21 avr. 2011
26 j'aime
Bon, je n'en suis qu'au début de l'acte 3 mais ce jeu est une gigantesque blague. Je ne peux pas critiquer l'histoire en elle-même, tout simplement parce qu'il n'y en a pas. Ce jeu est un immense...
le 24 sept. 2013
15 j'aime
3
L’histoire commence dans un village de Ferelden, qui est en train de se faire submerger par les engeances. Village qui, par ailleurs, vient techniquement d’être visité par notre héros garde des...
Par
le 30 oct. 2012
14 j'aime
4
Du même critique
Je ne sais par quel miracle la musique de Beach House arrive à créer une nostalgie de rêveries insondables. Les mots ne sont pas assez forts pour évoquer le pouvoir étrange des chansons de ce groupe...
Par
le 8 juin 2012
23 j'aime
5
Tim Buckley est presque aussi connu, si ce n’est plus, pour être le père de Jeff Buckley que pour sa musique, et c’est finalement un bien triste constat. Car il suffit d’écouter les albums de Tim...
Par
le 1 juin 2013
17 j'aime
1
Thin Red Line, alias La Ligne Rouge, sans doute un des plus « beau » film de guerre qui existe, un des plus émouvant et poétique. La scène qui m’a le plus marqué, outre les sublimes plans au milieu...
Par
le 1 juin 2013
17 j'aime