Qu'il est dommage de payer 15€ pour avoir une aussi chouette conclusion à Dragon Age Inquisition ! Ce DLC est l'occasion bienvenue pour Bioware de se concentrer sur ce qu'ils savent faire le mieux : le scénario.
Le système de combat, à bout de souffle dès qu'on arrive au-delà du niveau 20, parvient tout de même à s'améliorer de façon marginale grâce à un pouvoir que l'on gagne rapidement en suivant l'histoire. Mieux, son déclenchement a le bon gout de ne pas nécessiter une longue et inutile réflexion pour savoir de quel autre capacité active on pourrait bien se priver.
Ceci dit, jouer à Trespasser est surtout l'occasion de faire ses adieux à son personnage Inquisiteur favori ainsi qu'à tous les petits camarades que l'on s'est fait au cours de l'aventure contre Corypheus. Et quand je dis tous, je dis tous, sans exception. Le traitement accordé à celui qui s'est fait remarquer en se volatilisant à la fin d'Inquisition est par ailleurs l'occasion d'avoir quelques chouettes révélations sur l'univers du jeu, ses dieux, ses mythes et retourne légèrement les idées que l'on pouvait avoir jusque-là. Bien entendu, on est dans du Bioware, le choix sur l'avenir de l'Inquisition que l'on fait à la fin du jeu aura un impact marginal sur Dragon Age 4.
En plus de conclure l'aventure, de nous raconter ce que deviennent les copains que l'on s'est faits, Trespasser pose clairement les bases de l'intrigue du prochain Dragon Age. Après s'être attaqué aux mages, c'est l'autre grande classe opprimée (1) qui sera sans doute l'objet de la suite, et ce, probablement dans le cadre de l'autre Grande Puissance politique de l'univers du jeu (2). Tout un programme assez prometteur quand on accroche bien à la mythologie et à l'univers du jeu comme moi.
(1) Les elfes.
(2) Tévinter et probablement les Qunaris.