Attaquons dans le vif du sujet avec la réussite indéniable de Dragon Ball FighterZ : la transcription visuelle de Dragon Ball est magnifique, au plus proche de l'animé, et l'animation irréprochable. Jamais un jeu n'a aussi bien retranscrit la série à l'écran.
Sous ce déluge d'attaques dévastatrices se cache un jeu de baston en 2D, réalisé par une équipe spécialiste du genre. Qu'en est-il manette en main ?
Force est de reconnaître que le résultat est satisfaisant mais calibré pour plaire aux néophytes du versus fighting et aux fans du manga.
Déjà la multiplication des effets visuels démesurés nuit gravement à la lisibilité de l'action, même si avec la pratique on devine à peu près de quoi il retourne. Trop souvent son adversaire n'est plus visible à l'écran.
Les attaques spéciales et plus généralmeent les combos (surtout s'ils s'achèvent sur une attaque spéciale) sont beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, trop longs, ce qui renvoie régulièrement un joueur au rang de spectateur pour plusieurs secondes... c'est sans doute l'un des défauts les plus pesants, quasiment inacceptable de mon point de vue.
Enfin le système de jeu est quand même assez basique. Je ne dis pas qu'il ne présente aucune profondeur mais les ouvertures ne sont pas légion et avec la rapidité de l'action on se retrouve souvent à voir se répéter des séquences stéréotypées. Les combats se révèlent ainsi curieusement répétitifs.
En terme de contenu on trouve l'offre standard des versus-fighting modernes : un mode histoire plein de remplissage (et à ce petit jeu là celui de Dragon Ball FighterZ exagère, avec une overdose de combats et aucun intérêt narratif), un mode arcade, un mode en ligne raisonnablement complet et un mode entraînement, avec son lot de défis de combos.
Le panel de combattants est tout juste satisfaisant, pour faire de la place aux personnages en DLC qui sont devenus la norme, mais ceux-ci sont beaucoup moins variés en terme de prise en main que dans les autres jeux Arc System Works. De sorte qu'avec moins de personnages par défauts ces derniers se révèlent pourtant autrement plus riches.