かめはめ波 (Kamé Hamé Ha) !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Voilà tout ce que je connaissais (à peu près) de Dragon Ball avant de me lancer dans DBFZ.
Si vous êtes dans le même cas que moi, n'hésitez pas, ça n'est pas gênant.
Un anime en jeu de combat
Nous ne sommes pas face à un jeu de combat en anime, mais bel et bien le contraire. Je ne vais pas faire l'apologie des graphismes, tellement proches d'un anime ; beaucoup d'autres l'ont fait, et mieux que moi. Je ne vais pas faire l'éloge de l'intégration de la partie solo de ce jeu dans le monde Dragon Ball, étant donné que je ne le connais pas assez.
Non je vais simplement vous dire pourquoi j'ai été séduit immédiatement par l'esthétisme de ce jeu.
Il est différent !
Il y a eu la période des jeux 2D. Street Fighter en tête de gondole, Mortal Kombat pour les amateurs de tripes. Puis virent les jeux 3D. Virtua Fighter, Tekken... Certains innovaient par la présence d'armes, certains par leur histoire (sic), ou encore par leurs choix techniques (j'entends par là les techniques de combat, techniques de parade). Il y a aussi les jeux qui proposent plusieurs combattants en équipe. Dragon Ball en fait partie, mais ce n'est pas le premier à le proposer.
Non, ce qui est différent, je ne sais pas trop comment le décrire. Peut-être est-ce simplement l'esthétique assez unique, le mélange parfaitement dosé des personnages du roster qui permet de faire des équipes très intéressantes, l'histoire qui semble s'inscrire dans une saga déjà énormissime, ou le déferlement d'attaques spéciales toutes plus spectaculaires les unes que les autres.
Non en fait, je dois vous avouer que j'ai acheté le jeu sur un coup de cœur après l'avoir essayé 2 minutes sur un stand. C'est donc bel est bien l’esthétique et les attaques spéciales qui m'ont vendu du rêve.
Pour les novices, les plus habitués, mais aussi les hardcore fighterz ?
Je vais êtres direct : pour les novices, carrément ! Pour les plus habitués, carrément ! Pour les semi-pro du jeu de combat, les Ayatollah du fighting pad, les vrais de vrais ? Aucune idée. Je n'en suis pas un, et je n'en connais pas.
Je vais donc m'arrêter sur les novices et les un peu moins novices. Et pour ça, je vais prendre la question à l'envers : Qu'est-ce qui fait qu'un jeu de combat peut rebuter ? Tout d'abord, pour ma part, c'est l'austérité. Un jeu de combat trop sobre, ça ne me motive pas. Il faut que ça bouge, que ça brille, je veux du combat bling bling.
Ensuite, l'austérité des commandes. Je ne rêve pas en voyant mon personnage enchaîner les coups de pieds et les coups de poings. Je rêve quand ils s'enchaînent parfaitement, et ça commence à faire des flammes et à exploser de partout. Oui je suis un peu porté sur le théâtral. Quoi de plus rageant de devoir apprendre par cœur (apprendre et apprendre à maîtriser physiquement) les petits mouvements de manettes, et les acrobaties digitales nécessaires à déclencher un "combo" ou une attaque spéciale ?
Soul Calibur était un bon exemple de jeu qui plaît aux novices comme moi : On appuie sur tous les boutons, et on place des mouvements tous plus impressionnants les uns que les autres. Plaisant.
Ici, c'est pareil. C'est ULTRA accessible. N'importe quel débutant arrivera à sortir un Kamé Hamé Ha en 2 minutes, et un Meteor Smash en 3.
Au début on se demande ce qu'on va faire de 3 combattants, et puis on y prend goût.
En suivant quelques didacticiels, on se rend vite compte qu'il y a plein de petites techniques, de petites astuces, de petits "trucs" à maîtriser. Les combattants un peu plus aguerris y trouvent donc aussi leur compte.
Quid de la scène "compétition" ? Aucune idée. Est-ce assez techniques pour émouvoir les drogués du stick arcade? Je ne sais pas. Et personnellement, je m'en fiche un peu, puisque je compte simplement mettre la pâtée à mes amis de passages à la maison, et pour ça, ce DBFZ est parfait, tant il est facile à prendre en main.
Plus qu'un mode Arcade, un vrai mode Histoire
Nombreux sont les jeux de combats qui proposent une histoire. Souvent juste une excuse pour taper sur tout ce qui bouge. C'est un peu le cas ici, pas la peine de le nier. On est loin d'un Soul Calibur V, avec ce qui reste pour moi le pire mode solo de l'histoire des jeux de combats (je sais pas si le mode arcade de SF2 n'est pas plus inspiré). Mais on est aussi loin de Tekken 6, me semble-t-il, avec ses passages qui n'ont rien du jeu de combat, mais qui changent un peu.
Ici, l'histoire ressemble à un épisode d'anime tout simplement. Pas hyper inspiré, pas hyper développé, mais juste assez pour admirer les cinématiques qui font honneur au jeu. Rien que pour voir Bulma crier sur Son Goku et laisser Piccolo dépité, les cinématiques valent le coup.
Le plaisir avant tout
Mais ce qui compte pour moi, c'est surtout d'arriver à me faire plaisir. Et là clairement, c'est parfait. La difficulté met un peu trop de temps à arriver dans le mode Histoire à mon avis. On joue un peu sur le côté RPG en essayant de faire monter en niveau ses différents personnages, ce qui force à tous les jouer un peu, pour les découvrir. Ce sentiment de facilité n'est pas désagréable, il pèse juste un peu au fur et à mesure que le jeu avance. Peut-être est-ce le prix à payer pour forcer les joueurs à déambuler dans le roster, et à ne pas se contenter de jouer Goku tout du long.
Pour les plus impatients, rien n'empêche de lancer le mode Arcade et à aller se faire dézinguer rapidement.
Je passerai sous silence l'interface/menu. C'est spécial. Ce n'est pas bien, ce n'est pas mauvais, c'est différent. Plus de menu, on se promène dans un hall d'accueil avec un mini personnage, on va dans le coin Arcade, dans le coin entraînement, dans le coin Histoire, dans le coin magasin... Cette solution amène sûrement tout son intérêt lorsque l'on veut organiser des tournois avec ses amis.
Je ne sais pas encore. Quoi qu'il en soit, ça n'empêche pas de s'amuser avec ce jeu.
Passe à la caisse, jeune Saiyan !
Passe à la caisse et plutôt deux fois qu'une. Le jeu mérite d'être acheté. Vite !
Par contre, vous commencez avec un roster de 21 personnages, ce qui suffit largement. Même s'ils jouent sur les différentes formes d'un même personnage pour en multiplier le nombre illusoirement. Par grande charité, on vous laisse débloquer un personnage en finissant les 3 arcs du mode histoire. On en est rendu à 22 personnages sur 6 arènes.
Street Fighter V n'en avait que 16 à sa sortie. 34 dans l'édition Arcade sortie début 2018.
Allons nous devoir passer à la caisse pour avoir de nouveaux combattants dans DBFZ ? Rien n'est moins sûr puisque Baddack et Broly sont déjà annoncés en DLC.
C'est la mode de faire payer des DLC. Comme si le jeu n'était pas déjà assez cher à l'achat.
Bon, y'a déjà de quoi faire sans ces DLC, alors foncez acheter DBFZ !