On a connu Budokai Tenkaichi 3. Les combats étaient une tuerie, y avait des tas de personnages…En gros, je vais me servir de lui comme échelon de qualité au niveau DBZ.
Après, il y a eu DragonBall Kinect. La déception. Et il y a eu DragonBall Xenoverse, premier du nom, très bon, mais avec des lacunes : Les combats étaient mous, le hub était extrêmement petit, et l’aspect multijoueur était pas mal mais sans plus. On arrivait aux prémices de ce qu’allait devenir la licence Dragon Ball. Parce que oui. DragonBall Xenoverse 2 comble les lacunes du premier.
Pour les flemmards qui ont pas envie de tout se taper, voici les + et les – :
Les Plus :
+ Les graphismes sont magnifiques : Les personnages et les univers sont juste très beau
+ Personnalisation poussée
+ Le jeu est régulièrement suivi et renforcé par les développeurs
+ L’histoire est sympathique
+ Le système de combats est plus dynamique que le premier
+ La ville est plus grande
+ BEAUCOUP de contenu : Quêtes annexes, entrainements, personnages disponibles, etc
+ Facile à prendre en main, dur à maitriser
+ Beaucoup d’humour
Les Moins :
- Certaines features obligées d’être jouées en multi online
- Les Saiyans limités au SSJ3 (pas vraiment un défaut mais je VOULAIS mon perso SSJBlue)
- Le jeu devient répétitif à la longue
- Le scénario est au final plus ou moins la même chose que le 2
- Certaines quêtes sont très, très chiantes.
- Jeu un poil trop facile dans sa globalité
Pour commencer, on va parler un peu du jeu en lui-même. Dans DragonBall Xenoverse 2, vous incarnez un personnage (celui que vous voulez), patrouilleur du temps, comme dans le premier. C’est-à-dire que vous partez à la recherche des anomalies de l’histoire, et vous les résolvez, la plupart du temps à grands coups de latte dans la gueule. Vous serez pour cela aidé de Trunks du futur, de la Kaio-Shin du temps et du vieux Kaio-Shin.
Bien que l’histoire soit sympathique à suivre, on servira un peu de stagiaire pendant à peu près les 2/3 du jeu. On t’envoie à gauche à droite pour taper des petits méchants, jusqu’à à peu près 1/3 du jeu où t’aura le droit de te cogner contre Freezer, Cooler, Buu, Cell, ou les grands méchants du jeu par la suite. Le scénario traine en longueur jusqu’à à peu près la fin de l’Arc Freezer, (qui pour moi est un cap une fois terminé, de par sa difficulté lors du combat final) pour finalement s’enchainer très vite à partir de l’Arc des Cyborgs, trop vite même, au point d’oublier certains moments cruciaux des arcs (par exemple la transformation de Trunks ou la mort de Goku dans l’Arc Cell, ou bien le SSJ3, l’absorption de Gohan, ou l’apparition de Vegeto dans l’Arc Buu, des choses que j’aurai aimé voir dans le scénario, mais au final on a droit à un combat contre chaque forme de Buu avant de passer à l’arc Battle Of Gods. Dommage). Ceci dit, l’histoire est toujours plaisante à faire une première fois, mais les rerolls seront peut-être plus poussifs à monter par la suite, du fait d’avoir déjà fait l’histoire et de refaire les moments les plus chiants (c.f. les combats Ginyu).
Cependant, en plus de nous proposer une histoire des plus correctes et intéressantes (même si elle tient un peu sur un timbre poste), le jeu nous offre un gameplay simple mais jouissif, mélangeant jeu de baston et RPG. On y retrouve alors un mélange des jeux de combat des anciens DBZ, en y ajoutant un petit côté Action-RPG à la Xenoblade, où l’on verrouille les ennemis pour leur coller une bonne raclée. Mais là encore, bien que ça puisse être répétitif, la multitude de techniques et de profils différents que l’on peut avoir permettent de varier un peu le jeu. Puis bon, on va pas se mentir. C’est assez jouissif de se transformer en SSJ3.
C’est là que le jeu est épatant. Celui-ci ne propose pas que l’histoire, mais décide de s’orienter réellement MMORPG. Autre que le scénario, il y a plus d’une centaine de quêtes, et de gros challenges Endgame, en solo comme en multijoueur. C’est très simple : Le contenu proposé dedans donne le vertige. Entre les quêtes annexes, les combats, le farm (parce que oui, il faudra farmer), l’optimisation des personnages, et les parties multijoueur, le jeu en a pour quelques centaines d’heures de jeu de divertissement avant de posséder tout le contenu et de commencer à s’ennuyer. Pour ma part, je dois tourner autour des 20h de jeu et j’ai tout juste un personnage, avec les ¾ de l’histoire terminée.
Par ailleurs, le côté MMO est réellement accentué. En plus d’héberger jusqu’à 300 personnes dans la même instance, les personnages sont extrêmement customisables, et tout le contenu (hormis l’histoire) peut être fait en multijoueur. On évolue donc dans un monde qui est très joli, fidèlement représenté par rapport à l’univers de DragonBall, avec d’autres joueurs, avec notre propre personnage qu’on se plait à faire évoluer. Que demande le peuple ?
Une meilleure bande son, peut-être. Bien que l’OST est très bonne, seuls 2-3 morceaux m’ont vraiment transporté. De même, on a un léger gout de réchauffé tout de même en jouant à ce Xenoverse 2 : L’innovation n’est pas réellement au rendez-vous, et on a davantage l’impression de gouter à un Xenoverse 1.5. Les fans aimeront, les neophytes aussi, mais on aurait aimé avoir davantage de choses nouvelles. Enfin, c’est déplorable qu’en solo, on finira rapidement par s’ennuyer, les choses les plus droles étant à faire en multijoueur.
M’fin, il vaut quand même le détour, c’est un très, très bon jeu de cette année. Jouez-y.