Simplement quelque chose fait par amour.
Pas le plus esthétique, le plus recherché ou le plus intelligent, mais le plus généreux, celui qui essaye le plus de bien faire.
Cet (ancien) dernier jeu Budokai Tenkaichi est simplement la dernière fournée de personnages et finitions de graphismes apportés au premier qui avait déjà eu son lot dans le deuxième.
Tout est à sa place sans pour autant que chacune d'entre elles soit finement délimitées dans un damier à la structure la plus rigide qui soit.
Ils ont repris un concept magnifique et l'ont retaillé deux fois, au point que ce n'est plus un champ brut, sauvage dans lequel les enfants peinent à s'amuser mais une prairie qui resplendit par son relief de base que des jardiniers ont mit en évidence par leur coupe sans pour autant créer un parc artificielle par dessus : laisser resplendir la beauté naturelle de l'existence trouvée en mettant en évidence ses courbes et ainsi, par les limites humaines posées, afficher une zone utilisable pleinement par la volonté de base choisie pour l'endroit en rendant sa magnificence plus évidente et ainsi plus attrayante au jeu en lui-même par la compréhension de l'effet de sa forme sur les participants.
On ne peut plus s'amuser dedans dans ce cas, mais admirer tout le travail abatis sur un coin vert déjà riche de beauté à la base, c'est ce qu'on devrait dire et pourtant on se risque à froisser quelques feuilles de nos attaques stellaires.
Le terrain se reforme à chaque batailles planétaires : on ne peut pas casser le parfait peu importe nos actions, un véritable conte de fée.
Ca a fini par devenir un jardin d'Eden : peu importe ce que l'on prend, c'est toujours aussi généreux.
C'est peut-être ca que voulait dire Dieu, prendre ce qui est devant nous sans en chercher plus, sous peine de forcément se faire du mal, à toujours pécher plus.
Un véritable endroit d'apaisement éternel : un paradis sur Terre, sur terre, intégrer les lois de formation d'univers sans en intégrer d'autres, voilà l'assoupissement de tous les désirs.
Dans ce jeu aux 160 personnages, absolument tout le monde est là pour faire la fête, on attend plus personne et on peut donc s'amuser continuellement sans jamais ressentir une impression de vide.
A l'intérieur de ces vergers aux moults fruits, littéralement tout resplendit, d'une beauté ronde, pas la plus détaillée, celle qui te fait dire que tu as atteint la justesse, la plus attendrissante : entre le travail et le repos, l'état le plus permis par Dieu.
Viens te perdre toi aussi, les week-ends de ton enfance à refaire toujours les mêmes combats sans te lasser : une espèce de jeu sans cessation de partie en soi, avec tout tes amis de l'univers, qui te paraissent tous si agréable et si joyeux par le rayonnement de celui-ci sur eux.
Un amusement d'enfant en perte de conscience constante dans le générateurs incessant des sensations les plus juste pour atteindre l'euphorie perpétuel, qui ne prendrait jamais fin, voilà la chose la plus désirable justement.