Dragon Quest IV : L'Épopée des élus par Chro
Par Cyril Lener
Joueur, mon ami (car pour parler de Dragon quest il faut se dire « tu »); Te souviens-tu ? Dragon quest VIII, son obsédante alchimarmite, son cell shading moelleux, ses coffres disséminés comme autant de pochette surprises, ses combats incessants et ses donjons amples et fabuleux. Après deux ans (déjà), on avait oublié ce goût subtil et pourtant si évident. Je ne tiens pas particulièrement les annonceurs et autres publicistes en respect, mais il faut reconnaître ceci à la saucisse Herta : son slogan résume tellement bien ce avec quoi Dragon quest IV (pourtant antérieur) te propose de renouer : « le goût des choses simples ». Dragon quest IV est un exercice de pureté. Une pureté qui n'a rien de dangereuse. C'est le souffle d'air rocheux qui emplit d'une joie violente et soudaine les poumons du joueur / citoyen urbain. Se balader, écouter les modestes anecdotes des villageois qui mènent aux grandes aventures, enchaîner les combats aléatoires (tenir sept secondes sur la map sans rencontrer un monstre relève du bug). Jouir de voir son level et sa bourse dûment augmenter. Se frayer un chemin jusqu'à ce coffre et ses promesses d'items, même insignifiants. Dragon quest IV satisfait d'une façon si experte le désirs primaires de l'aventurier que c'en est presque gênant. Même dans ses donjons étrangement petits, articulés autour d'un mécanisme enfantin et grouillants de monstres bien levelés. Pourtant, il se permet aussi quelques bravades ; à commencer par son scénario chorale qui découpe l'aventure en chapitre au début desquels il est nécessaire de reprendre ses levels à 0 (ou level 1, pour être précis). A plusieurs reprises, on reprend une vieille épée de cuivre pour combattre du gluant de niveau 1. Va comprendre, Charles… mais j'y retourne toujours le coeur vaillant. (...)
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