Le cel-shading a très bien passé l'épreuve du temps et l'esthétique Toriyama fonctionne bien auprès des amateurs. La dépersonnalisation du héros par contre nuit beaucoup à l'intrigue, la fadeur du personnage rendant l'identification impossible.
Mais le plus gros défaut du jeu reste l'ensemble des petits procédés ne servant qu'à ralentir la progression, des combats incessants qui doivent représenter 90% du jeu ce qui n'est pas négligeable, sans oublier le farming fastidieux nécessaire avant chaque donjon. Quasiment tout le jeu repose la dessus, donc la durée de vie annoncée est sacrément tronquée.
La musique est de bonne facture mais elle pâtit comme le reste de la longueur du jeu qui la rend lassante. De plus tout dans ce jeu sent le réchauffé, ce type de patchwork japonais cousu à partir de divers références ne fait pas oublier le manque d'originalité.