Un jeu en 2D à notre époque, ça peut sembler curieux pour certains mais pour les nostalgiques comme moi de la belle période du genre, c'est un vent de fraicheur plus que vivifiant. Le jeu m'a tapé dans l’œil très rapidement de part son style graphique absolument somptueux (et aussi parce qu'on voyait la sorceress avec ses méga boobs). De la 2D, de la baston et du nichons que demander de plus mon bon monsieur?
Après la magnifique séquence d'intro, on débute le jeu et là pour le joueur de jeu de rôle papier que je suis c'est magique. On trouve tous les personnages attablés à une taverne (cette fameuse taverne générique ou tout commence) et on choisit son perso. Commence alors l'histoire ou le narrateur ( ou maitre du jeu c'est selon) raconte notre rencontre avec Rannie, le voleur. C'est peut être un détail mais cet hommage au jeu de rôle fut un moment magique et m'à remémoré toutes mes sessions de Jdr en collège et lycée.
La claque est d'autant plus forte que l'on voit ensuite rapidement tout cela en action et c'est diablement beau, avec des animations variées et des décors dynamiques et fourmillant de détails. Les musiques ne sont pas en reste, elles sont superbes, je laisse parfois le jeu tourner pour écouter la musique en ville ou celle du choix du niveau (dans un style très Seigneur des Anneaux).
Il émane du jeu une certaine ambiance Vagrant Storienne, de part certaines musiques et lieux (des ruines pleines de mystères, hantées par des monstres), j'avais vraiment le sentiment de jouer un peu à une suite par moment, un gage de qualité assurément.
Les niveaux sont là encore des hommages au jeu de rôles et on y retrouve les poncifs du genre, niveaux qui sont rapidement traversés, de 8 à 15 minutes grand maximum. Et il faudra les refaire encore et encore pour looter toujours plus de nouveaux objets et faire les quêtes annexes (qui sont peu passionnantes il est vrai).
Le scénario est là aussi assez prévisible mais plaisant, toujours conter par le narrateur et l'on fait la connaissance de plusieurs personnages hauts en couleurs et charismatiques à souhaits (Dean en particulier) et on sourit devant tous ces hommages de Vanillaware (le Beyolder de D&D, le tapis volant et la lave d'Aladdin, les Monty Python et cie).
Chaque donjons se terminant toujours sur un affrontement de taille avec des boss toujours plus gros et forts (minotaure, harpie, kraken), là encore le chara-design tape juste
Les donjons peuvent être fait avec des PNJ, que l'on choisit avant ou qui arrivent de façon aléatoire une fois lancé dans l'aventure. Ces "bots" sont récupérés dans les donjons sous forme d'ossements et doivent être ensuite ramenés au temple afin de vivre à nouveau (l'animation de la résurrection est sublime ).
Le online tient la route et offre une expérience de jeu fluide, le jeu étant toujours très propre (je n'ai jamais vu le moindre lag ou ralentissement). Les joueurs semblent encore peu nombreux, peut être que l'update visant le possibilité de cross play entre PS3 et Vita inversera la tendance.
Il sera aussi nécessaire de passer du temps dans les menus pour affiner son personnage, lui faire apprendre des compétence, le jeu n'étant pas un simple beat'em all mais bien un mix avec de l'action rpg. L’intérêt étant toujours de vouloir trouver une meilleure arme ou une protection de meilleure qualité.
Le jeu reste répétitif c'est certain ( la tare des beat'em all ne nous voilons pas la face) et on fait assez vite le tour du bestiaire mais je prends plaisir à faire des petites sessions de 30-45 minutes pour faire progresser mon Fighter avant de m'attaquer aux autres classes. Chacun y trouvera son compte celui qui veut bourriner (mais pas trop quand même) prendre le Fighter et le Dward et les plus finauds pencheront pour le Wizard et la Sorcess, le fait de pouvoir avoir quatre personnes en même temps permettant de ce faire une équipe équilibré, la clé de voute de tout bon groupe d’aventuriers.
En somme ce jeu est un must have pour les fans de jeu old school, qui aiment l'heroic fantasy à la sauce japonaise.
Pour les anglophobes il faudra par contre ce faire violence le jeu n'étant pas traduit.