C'est les soldes Steam. Et comme tout le monde pendant ce temps improbable, je vais acheter des petits jeux que je n'aurais jamais téléchargé en temps réel.
Et plouf, voilà, Dropsy. Un point & click improbable dans lequel vous incarner un clown édenté avec une tête de rondouillarde et qui fait peur et dont la seule volonté est d'être aimé et de faire des calins à tout le monde.
Alors, oui, ça à les clichés du jeu indé :
- C'est codé par une seule personne et financé via un nombre improbable de backeur sur Quickstarter.
- C'est du Point & Click.
- C'est en Pixel-art.
- Il y a une bande son cheloue.
- La durée de vie n'est guère grande.
Mais il y a de la sensibilité et une forme de franchise très attendrissante dans Dropsy : dans la peau d'un personnage rejeté par le reste du monde, nous nous efforçons à faire le bien autour de nous et au final, faire des calins, la forme la plus simple et la plus sincère d'amitié est tout ce qui nous reste.
En réutilisant la plupart des poncifs du "Point & Click" (énigmes bizarres, personnages secondaires rigolos, déblocage de capacités, ) Dropsy arrive à se créer un univers attachant qui reste avec plus une fois le jeu fini. Et pourtant, il n'était pas long ce jeu.
La plage et le 100% Impossible :
Cela fait un an que la zone de "la plage" est enfin disponible dans le jeu, rajoutant quelques missions et personnages supplémentaires. C'est pas très dur mais totalement dans l'esprit du jeu. A vrai dire, cette petite portion du jeu manquait un peu à l'ensemble et rend la carte plus cohérente, même si, dans l'essentiel, ça ne vaut pas vraiment le coup de refaire le jeu juste pour ça.
Comme j'avais jamais eu le succès consistant à parcourir le jeu avec des chaussures de clown qui font pouet, je me suis dit que j'allais le faire et j'ai refait le jeu depuis le début. Or, il s'avère, que suite à la mise à jour, les succès ne sont plus disponibles. Dommage, j'ai bien perdu quelques heures pour rien.