Encore une victoire de canard !
Picsou semble touché par la grâce partout où il passe: BD, série d'animation et jeu vidéo, on est bien en présence d'un quasi sans-faute. Pas étonnant que Warren Spector, le papa de Deus Ex, eût l'idée, après Epic Mickey, de réaliser un soft sur le vieil avare. Je vous dis pas comme j'ai enragé quand j'ai su que le projet tombait à l'eau.
Mais revenons à ce Duck Tales: un jeu de plate-formes, très simple en apparence, mais qui peut être joué de deux manières différentes: premièrement, on peut foncer droit devant soi, et on finit alors l'aventure en très peu de temps. C'est tellement simple, que c'est l'un des 2 seuls jeux que j'ai réussi à terminer sur NES quand j'étais môme. Quelle satisfaction ! Surtout que le gameplay était excessivement fun, grâce aux rebonds épiques de Picsou qui se sert de sa canne comme d'un ressort. Les graphismes et l'ambiance générale ne gâchaient en rien l'expérience, en général assez fidèles à la série animée et multipliant les clins d'oeil à l'univers de Carl Barks.
Deuxièmement, il est possible de vouloir finir le jeu avec un maximum de trésors récupérés (comme le ferait véritablement Picsou). C'est alors un festival de cachettes, de passages secrets et d'astuces de gameplay qui nous est proposé, multipliant par deux la durée de vie du soft. Le défi est alors à la hauteur des joueurs plus exigeants.
Avec ce petit bijou, on ne peut que déplorer l'absence du canard sur les consoles actuelles et se demander pourquoi le projet de Spector fut annulé. C'est ce qu'on appelle une hérésie.